Prothèse de hanche, médecine, répliques artificielles, arthrose, titane, polyéthylène, céramique, partie fémorale, rééducation, bassin
Les prothèses de hanche sont des répliques artificielles de la hanche humaine. Certains médecins l'ont parfois même nommée plus grande invention du vingtième siècle. Elles sont posées dans les principaux cas suivants : les cas d'arthroses évoluées (usure des cartilages), certains rhumatismes inflammatoires sévères, des malformations de naissance des nécroses osseuses (l'os n'étant plus irrigué par le sang et les cellules osseuses dépérissent), les fractures complexes de la hanche (non réparables via du matériel d'orthopédie) liées à des accidents. Quel que soit le cas, c'est la douleur à l'appui (marche et station debout) et la gêne qu'elle entraîne au quotidien qui décideront les patients à se faire opérer. Les chirurgiens posent environ 150 000 prothèses par an en France. Les cas d'arthroses étant les plus nombreux. Ils le font depuis 1962.
[...] En effet, la prothèse ne vous permet pas une flexion maximale comme une hanche naturelle. Mais ce sont les ménisques de vos genoux qui vous remercieront : en effet, être accroupi les abîmes à long terme. VII. Evolution L'immense majorité des personnes opérées sont très satisfaites et oublient même quelques mois après qu'ils ont une hanche artificielle. Les résultats sont parfois spectaculaires : des personnes ne pouvant plus marcher que quelques pas et avec des douleurs atroces avant la chirurgie sont de nouveau autonomes et actives. [...]
[...] La prothèse est ainsi stabilisée. De ce fait, ce processus prend plus de temps pour que le corps accepte les prothèses non cimentées. On peut donc en théorie poser tout type de prothèses chez des personnes de tout âge. Il y a quelques nuances toutefois : dans certains cas, l'os est tellement abîmé (ostéoporose sévère par exemple) qu'il ne peut supporter le matériel ; un jeune adulte fracturé évitera de se faire poser un modèle cimenté. Il sera en effet amené à la changer au moins une fois. [...]
[...] Pour poser la prothèse, les chirurgiens ont deux possibilités. Soit, ils ouvrent une entaille derrière la hanche au niveau de la fesse, soit ils entaillent sur quelques centimètres au niveau du pli de l'aine. Cette dernière technique (appelée mini invasive) est relativement récente et réservée aux chirurgiens les plus qualifiés. En effet au pli de l'aine passent les gros vaisseaux sanguins et les tendons des muscles de la cuisse, l'accès à l'os est donc compliqué. Le chirurgien ne peut pas poser deux prothèses en même temps (au cours d'une même anesthésie). [...]
[...] Tout savoir sur la prothèse de hanche I. Qu'est-ce qu'une prothèse de hanche ? Les prothèses de hanche sont des répliques artificielles de la hanche humaine. Certains médecins l'ont parfois même nommée plus grande invention du vingtième siècle. Elles sont posées dans les principaux cas suivants : les cas d'arthroses évoluées (usure des cartilages), certains rhumatismes inflammatoires sévères, des malformations de naissance des nécroses osseuses (l'os n'étant plus irrigué par le sang et les cellules osseuses dépérissent), les fractures complexes de la hanche (non réparables via du matériel d'orthopédie) liées à des accidents. [...]
[...] Les dangers Malgré les progrès techniques les prothèses de hanches peuvent se luxer. La luxation se produit quand la tête du fémur sort de sa cavité au niveau du bassin. Mais rassurez-vous, les luxations sont devenues très rares grâce au suivi médical. Les quelques cas recensés se produisent toujours durant le premier mois post opératoire. Il faut également éviter quelques habitudes : serrer les genoux avec les pieds écartés et croiser les jambes que vous soyez assis ou debout. Nager la brasse sera également déconseillée les premiers temps. [...]
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