Cours d'urologie, 3ème année d'école d'infirmière
[...] Cette augmentation peut être localisée ou généralisée. Ca se vérifie avec la prise de poids. Les oedèmes rénaux sont toujours déclives même chez les personnes alitées. Ce sont des oedèmes blancs, mous, indolores et qui prennent le godet. Ils sont souvent accompagnés d'une protéinurie ce qui entraîne une diminution de la pression oncotique (appel de l'eau vers le secteur vasculaire). Ces oedèmes rénaux se constituent dans : Les néphropathies glomérulaires Les insuffisances rénales aiguës et chroniques En relation avec des traitements (AIN et AINS, vasodilatateurs) Il peut y avoir des oedèmes idiopathiques (sans cause identifiable) : prise de poids qui peut varier d'une journée à l'autre, sous influence hormonale. [...]
[...] Douleurs Intensité Continuelle ou par intermittence Territoire d'irradiation Association avec hématurie ou pyurie Paroxysme (pics de douleur qui s'estompent et reviennent) Agitation Signes d'accompagnement digestif Douleurs provoquées par la miction Douleur testiculaire (irradiation vers l'aine) Douleur prostatique (irradiation vers l'anus) Pollakiurie Continence ou incontinence On peut observer différentes sortes d'incontinence : A l'effort : émission brusque d'urine lorsque la pression abdominale est augmentée. Par impériosité : impossibilité de contrôler la miction. Enurésie : mictions incontrôlées pendant le sommeil. Complète : section d'innervation du sphincter. AVC : le cerveau ne contrôle plus le sphincter lisse. Traumatisme obstétrical : lésion du plancher périnéal et déchirure des sphincters de l'anus. Fausses incontinences ou miction par regorgement : liées à un obstacle prostatique. [...]
[...] Pour 300 mg / 24h, on parle de microalbuminurie. Si elle est supérieure à 300 mg / 24h, il y a une protéinurie franche et grave. Dans ce cas, on fait un bilan d'extension pour voir d'où vient la protéinurie. Une protéinurie intermittente est liée à une activité physique intense, on peut également trouver une protéinurie liée à un état cardiaque ou une protéinurie orthostatique. Une protéinurie permanente grave correspond dans 40 à 60% des néphropathies. On fait une électrophorèse des protéines, ce qui permet de distinguer les protéinuries tubulaires des protéinuries glomérulaires. [...]
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