La schistosomose urogénitale

Résumé du document

La schistosomose (aussi appelée "bilharziose") est une maladie qui est due au développement de vers appartenant à la classe des trématodes et au genre schistoma. On dénombre cinq espèces de schistosomoses chez l'homme. Cette maladie a été décrite par Théodor Bilharz au XIXe siècle en Égypte. La schistosomose uro-génitale est une maladie infectieuse provoquée par un parasite appelé le tachistoscope. Cette maladie parasitaire est une maladie endémique c'est-à-dire qu'elle sévit de manière permanente dans certaines régions.

Extraits

[...] La transmission se fait par pénétration transcutanée quand l'homme est en contact avec l'eau douce contaminée par le parasite. L'eau est aussi une source de vie, un élément important pour les activités des hommes qui ont un contact direct avec elle notamment pour la pêche, la lessive, la baignade . Mais c'est aussi la source de nombreuses maladies dans lesquelles l'homme joue un rôle tout aussi important avec ses mauvaises conditions d'hygiène ce qui favorise l'état sanitaire général des populations. [...]

[...] mansoni (=intestinal) sont propre à Madagascar. Cette maladie est liée principalement à une eau sale et à un environnement peu propice à de bonnes conditions d'hygiène. D'autre part, elle est transmise à l'homme par des mollusques d'eau douce appelés bulins. Elle est au second rang mondial des maladies parasitaires tropicales après le paludisme par nombre de malades. II/ Système de transmission et notion de risque Dans la transmission de cette maladie, se passant dans un milieu hydrique, on peut dire que l'homme est aussi bien acteur que victime. [...]

[...] Ensuite, l'homme infesté contamine l'eau de la mare en urinant. Les oeufs éclos s'introduisent dans les mollusques pour y passer la première partie de leur vie. Puis les cercaires se libèrent du mollusque et contaminent l'homme qui est en contact avec l'eau en traversant sa peau ( = contamination transcutanée Et ce cycle recommence indéfiniment et sans fin. IV/ Les signes cliniques Lorsque les cercaires pénètrent dans la peau , il peut y avoir des réactions cutanées aux points d'entrée, des démangeaisons ou des rougeurs. [...]

[...] En l'absence de traitement rapide, le schistosome peut entraîner des complications graves comme la calcification, le cancer de la vessie, ou d'importantes lésions à l'appareil uro-génital ( d'où le sang dans les urines Même si cette maladie est connue, les populations n'en ont pas conscience dans le sens où ils ont de mauvaises conditions d'hygiène, ce qui représente un comportement à risque pour toute la population. D'autre part il faut préciser que le fait d'avoir du sang dans les urines n'est pas quelque chose d'anormal mais plutôt de banal pour eux. Pour finir on peut dire que l'homme peut participer à la disparition de la schistosomose uro-génitale car il remplace beaucoup de mares par des parcelles rizicoles. Or les mares sont l'habitat de l'hôte intermédiaire sans lesquelles la maladie ne peut pas se développer. [...]

[...] On dénombre cinq espèces de schistosomoses chez l'homme. Cette maladie a été décrite par Théodor BILHARZ au XIXe siècle en Égypte. La schistosomose uro-génitale est une maladie infectieuse provoquée par un parasite appelé le tachistoscope. Cette maladie parasitaire est une maladie endémique c'est-à-dire qu'elle sévit de manière permanente dans une région, ici à Madagascar. Et plus particulièrement dans le Ménabe, région de la côte ouest de Madagascar. Il existe plusieurs schistosomes mais seulement le schistosome haematodium (=uro-génital) et le S. [...]