Synthèse sur l'intégration des fonctions de l'organisme destinée à n'importe quelle classe de la Seconde jusqu'à la fin des études supérieures. Les professeurs peuvent également l'utiliser pour préparer leur cours. A la fin du document, vous pourrez y trouver un petit résumé, bilan des informations les plus importantes énoncés au long du document ainsi qu'un schéma bilan.
[...] Les poumons, qui sont solidaires de la cage thoracique par l'intermédiaire de la plèvre, suivent passivement cette augmentation de volume : l'accroissement du volume intra-pulmonaire qui en résulte provoque l'entrée de l'air dans les alvéoles pulmonaires. - L'expiration calme est un mécanisme passif: en effet, lorsque les muscles inspiratoires se relâchent et retrouvent leur longueur initiale, la cage thoracique s'abaisse et les poumons se rétractent. Les alvéoles pulmonaires sont alors comprimés ce qui chasse l'air hors des poumons. - L'expiration forcée, en revanche, est un phénomène actif faisant intervenir notamment la contraction des muscles abdominaux. L'inspiration forcée est le résultat de contractions plus importantes des Muscles inspiratoires. B. Des commandes nerveuses inconscientes ou parfois volontaires. [...]
[...] Ces deux types de nerfs apportent au coeur des messages issus de la région du bulbe rachidien (c'est la partie postérieure de l'encéphale, qui se prolonge par la moelle épinière). On peut distinguer deux centres nerveux bulbaires - le centre cardio-freinateur donne naissance aux nerfs du système parasympathique - le centre cardio-accélérateur donne naissance aux nerfs du système sympathique. Ces deux centres nerveux ne sont pas indépendants : ils possèdent une innervation réciproque si bien que l'augmentation d'activité de l'un quelconque des deux centres entraîne l'inhibition de l'autre. Le contrôle du rythme respiratoire. A. [...]
[...] Dans certains cas, ces anomalies peuvent être corrigées par l'implantation d'un stimulateur cardiaque artificiel. B. Le contrôle nerveux de la rythmicité cardiaque. Bien qu'étant un organe doué d'automatisme, le coeur reçoit des fibres nerveuses qui appartiennent au système nerveux autonome (ainsi appelé car son intervention fait appel à des mécanismes inconscients). Ce système comprend deux composantes antagonistes : le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique. Le rôle de cette double innervation est montré par des expériences de section et de stimulation réalisées sur les nerfs cardiaques. [...]
[...] La contraction de ces muscles provoque ainsi une augmentation du volume de la cage thoracique : c'est l'inspiration. Lorsque ce centre bulbaire devient inactif, les muscles inspiratoires n'étant plus stimulés se relâchent, ce qui entraîne une diminution du volume de la cage thoracique : c'est l'expiration. Ce centre nerveux inspiratoire présente un fonctionnement automatique : l'importance des messages nerveux émis en direction des muscles inspiratoires augmente de façon cyclique, déclenchant à chaque fois une inspiration. Au repos, de 12 à 15 mouvements respiratoires par minute sont ainsi déclenchés, et ce de façon involontaire. [...]
[...] L'intégration des fonctions de l'organisme Au cours de l'activité physique, le prélèvement de dioxygène sanguin par les muscles augmente considérablement. La saturation en dioxygène du sang artériel est cependant maintenue car les débits cardiaque et respiratoire augmentent alors simultanément de façon importante. Quels systèmes de commande interviennent pour adapter ainsi les activités cardiaque et respiratoire à une telle situation d'effort ? Comment est assuré le synchronisme indispensable de ces réactions cardio-respiratoires ? Le contrôle du rythme cardiaque. A. Le coeur possède un fonctionnement automatique. [...]
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