La schizophrénie est une maladie très complexe. On la rencontre en majeure partie en établissement psychiatrique. C'est une maladie faisant partie des psychoses.
Cette maladie est d'autant plus complexe qu'elle est difficile à cerner. En effet, il faut évoquer deux psychoses majeures de la schizophrénie. On parlera alors plus particulièrement de psychose hallucinatoire chronique et de paraphrénie.
[...] Les psychoses schizophréniques La schizophrénie est une maladie très complexe. On la rencontre en majeure partie en établissement psychiatrique. C'est une maladie faisant partie des psychoses. Cette maladie est d'autant plus complexe qu'elle est difficile à cerner. En effet, il faut évoquer deux psychoses majeures de la schizophrénie. On parlera alors plus particulièrement de psychose hallucinatoire chronique et de paraphrénie. I. La psychose hallucinatoire chronique (PHC) La psychose hallucinatoire chronique se caractérise par l'absence de troubles du cours de la pensée, ce qui la différencie des délires paranoïdes avec lesquels elle partage néanmoins la richesse délirante et hallucinatoire et le caractère non systématisé. [...]
[...] L'évolution des états paraphréniques se fait généralement en dents de scie. Il est néanmoins remarquable de noter qu'une évolution vers un état schizophrénique a souvent été constatée : au délire qui s'appauvrit progressivement s'ajoutent une indifférence affective, des troubles du langage et de la pensée et un autisme, autant de signes cliniques révélateurs de la survenue d'un état dissociatif. La question que posent ces évolutions assez fréquentes des paraphrénies est de savoir si elles ne constituent pas, de manière tardive, un mode d'entrée dans les psychoses schizophréniques. [...]
[...] Cet état évolue par moments féconds alternés de périodes de rémission symptomatique. Le traitement médicamenteux dans le contexte d'une hospitalisation se révèle particulièrement efficace sur la symptomatologie des psychoses hallucinatoires chroniques puisque les neuroleptiques favorisent un endormissement de l'activité hallucinatoire autorisant au moins une prise de distance du patient avec ses voix. Ce type d'évolution permet, en général, un degré correct d'adaptation sociale. On peut néanmoins, dans certains cas, craindre une généralisation et un enrichissement du délire empiétant davantage sur la vie sociale du sujet qui se retranche alors de la réalité extérieure. [...]
[...] La pensée est bizarre (pensée magique) mais encore cohérente. La participation affective au délire est massive puisqu'il est généralement associé à un état d'euphorie. La vie psychique du sujet est totalement cloisonnée (ce qu'on appelle bipolarisation de la vie psychique) puisqu'il existe le monde du délire et le monde des réalités. On a l'habitude de distinguer deux formes de paraphrénies: - la forme imaginative qui est un état peu hallucinatoire et au cours de laquelle l'activité délirante est guidée par des thématiques de filiation et de richesse ; - et la forme fantastique où s'entremêlent des processus imaginatifs et hallucinatoires accompagnés d'un automatisme mental, ce qui rapproche clairement cette forme de la psychose hallucinatoire. [...]
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