Les troubles que l'on appelait autrefois maniaco-dépressif sont nommés aujourd'hui troubles de l'humeur ou encore troubles bipolaires => on entre dans cette catégorie tous les mouvements de l'humeur, donc on y fait même rentrer les dépressions.
Les troubles bipolaires sont endogènes, alors que la majorité des dépressions sont plutôt réactionnelles (perte d'un proche, séparation liens amoureux...).
Des personnes célèbres ont souffert de ces alternances d'excitation extrême et d'état de mélancolie (Virginia Wolf, Churchill, Berlioz, Balzac, Alexandre le grand, Allan Poe, Bonaparte, Hemingway, Roosevelt...).
[...] - Manie délirante : à l'accès franc et aigu s'ajoute un délire à thèmes mystique avec automatisme mental et hallucinations variables. Le délire n'est pas tout le temps présent, avec automatisme mental et hallucinations. - Forme à cycle rapide : au moins 4 épisodes dysthymiques par an gens qui décompensent souvent, séjours en psychiatrie 4 ou 5 fois par an. - États mixtes maniaco-dépressifs : coexistence ou succession rapide de signes maniaques et dépressifs. - Manie chronique : après un certain nombre d'accès. Diagnostic différentiel - Agitation schizophrénique, mais alors stéréotypée, maniérée avec autisme et froideur. [...]
[...] Psychothérapie à proposer. Protection des biens : La loi du 3 Janvier 1968 protège une personne malade susceptible d'être lésée (ou de se léser). Surtout en cas de manie. D'abord mise sous sauvegarde de justice, puis tutelle ou curatelle en fonction du risque. Remarque: Un enfant peut avoir une dépression, plutôt d'origine organique, que l'on va aussi traiter par antidépresseurs. c. Conclusion sur les troubles bipolaires C'est une pathologie très fréquente, très lourde. Elle aura des conséquences sur toute la vie du patient. [...]
[...] Ce qui peut aider le diagnostic est de savoir que les démences surviennent très lentement, avec de plus perte de mémoire de travail et MCT; alors que dans la mélancolie, pas d'atteinte de la MCT. Mais difficile de faire parler le patient : réponses monosyllabiques voire mutisme. - Douleur morale : dépression profonde avec désespoir, dégoût et anhédonie (perte du plaisir). Tristesse profonde, discours dépressif, de ruine. Sentiment de culpabilité excessif, disproportionné, avec auto- accusations de faits disproportionnés. Anesthésie affective. [...]
[...] Ironie, agressivité. Troubles de l'humeur : - hyperthymie expansive avec exaltation. Euphorie que l'on ressent comme artificielle. Cf clown blanc et auguste. Clown blanc mélancolique, auguste très coloré, grandes chaussures, phase maniaque, pleurs artificiels sous les paupières, rit 5 min après. - hypersyntonie avec l'entourage il suit l'humeur du groupe, il se met à pleurer à chaudes larmes en voyant un enterrement, puis éclate de rire deux min après, dans un autre contexte. - euphorie et optimisme effréné - plaisanteries continuelles, rires, chants - labilité thymique (versatile, change tout le temps) (rires-larmes, joie- colère) Troubles intellectuels : - tachypsychie (accélération des processus de pensée) - fabulation luxuriante, fantaisiste (fait penser à la paraphrénie. [...]
[...] Neuroleptiques incisifs (halopéridol), associés fréquemment à un neuroleptique sédatif (chlorpromazine). Les sels de Lithium peuvent réguler l'humeur à ce stade, mais prudence. b. L'accès mélancolique Il s'oppose point par point à l'accès maniaque. Les patients dépressifs sont totalement inertes, ils ne bougent pas. C'est un état de dépression intense, vécu avec un sentiment de douleur morale et caractérisé par le ralentissement et l'inhibition des fonctions psychiques et psychomotrices H. Ey. Il y a des différences entre cet état mélancolique et les dépressions névrotiques et réactionnelles. [...]
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