Polyradiculonévrite aiguë inflammatoire, syndrome de Guillain-Barré, mécanisme immuno-allergique, espaces endoneuronaux d’Ac,
Objectifs :
Diagnostiquer un syndrome de Guillain-Barré.
Identifier les situations d'urgence et planifier leur prise en charge.
Définition : polyradiculonévrite aiguë inflammatoire, probablement de mécanisme immuno-allergique,
avec démyélinisation segmentaire et focale des racines et des nerfs périphériques.
Epidémiologie : 1/100 000
Rare chez le petit enfant (d'où susceptibilité génétique peu probable)
Souvent 10 jours après un épisode infectieux respiratoire ou digestif (Campylobacter Jejuni, VIH,
CMV ++)
[...] 95. Polyradiculonévrite aiguë inflammatoire (syndrome de Guillain-Barré) Objectifs : Diagnostiquer un syndrome de Guillain-Barré. Identifier les situations d'urgence et planifier leur prise en charge. [...]
[...] Aréflexie ostéotendineuse : diffuse, touchant les 4 membres Troubles sensitifs : subjectifs au 1er plan, inauguraux, et objectifs (sensibilité profonde Signes négatifs : pas d'amyotrophie, pas de fasciculations, pas de signes pyramidaux, pas de troubles sphinctériens Paraclinique : PL : Dissociation albumino-cytologique avec : Hyperprotéinorachie (jusqu'à 6g/L) qui peut être normale la 1ère semaine (retardée de 3 à 10 jours) ELP augmentation des γglobulines polyclonales Absence de réaction cellulaire ( Attention ! Il n'existe pas de passage à la chronicité des polyradiculonévrites aigues (très rares cas de rechutes à oublier), les polyradiculonévrites chroniques venant de mécanismes différents. [...]
[...] On retrouve une atteinte du nerf faciale (diplégie faciale) dans 50% des cas, une atteinte des nerfs oculomoteurs dans 25-30% des cas et une atteinte du nerf glosso-pharyngien (paralysie vélopharyngée avec dysphagie) dans 25-30% des cas. ATTENTION : risque d'atteinte des muscles respiratoires ! ! [...]
[...] Définition : polyradiculonévrite aiguë inflammatoire, probablement de mécanisme immuno-allergique, avec démyélinisation segmentaire et focale des racines et des nerfs périphériques. Epidémiologie : Rare chez le petit enfant (d'où susceptibilité génétique peu probable) Souvent 10 jours après un épisode infectieux respiratoire ou digestif (Campylobacter Jejuni, VIH, CMV Physiopathologie : Production et passage dans les espaces endoneuronaux d'Ac dirigés contre certains Ag de la myéline(nature non établie chez l'homme) L'infection virale déclenche une immunisation croisée contre les Ag du SNP Diagnostic positif : Clinique : Anamnèse : souvent ATCD dans les semaines précédentes d'un épisode infectieux (respiratoire, digestif) ou d'une vaccination Signes précoces : paresthésies distales des 4 membres, rachialgies (présentes dans 50% des cas), radiculalgies, myalgies Déficit moteur : parésie (débutant le plus souvent aux membres inférieurs), bilatérale et symétrique, avec hypotonie, prédominant au niveau proximal puis touchant les extrémités. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture