Selon l'association internationale d'étude de la douleur, celle-ci est « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à des lésions tissulaires réelles, ou potentielles décrites en terme de lésion ». Il y a une composante émotionnelle de la douleur, d'où le caractère subjectif de toute perception douloureuse.
La douleur aiguë est un signal d'alarme : c'est un symptôme qui aide au diagnostic et qui décroît ou disparaît quand on met en œuvre un traitement étiologique. Elle doit être traitée dès que le signal est perçu. Son maintien est inutile, voire néfaste. La douleur doit être prévenue.
La douleur chronique envahit le langage et la vie quotidienne. Elle devient invalidante et représente l'essentiel de la maladie et peut s'accompagner de dépression.
[...] On recherche les signes de la douleur, on observe le comportement. On détermine les postures antalgiques, si le visage est crispé, ou la prostration psychique (surtout de 0 à 6 ans). III/ Traitements Ils doivent être administrés à heure régulière en fonction de la pharmacodynamie du médicament. Il faut régulièrement réévaluer le traitement pour le réadapter. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, il y a trois paliers : - Premier palier : les antalgiques non morphiniques (exemple paracétamol) - Deuxième palier : les antalgiques morphiniques faibles (les opioïdes de faible puissance) - Troisième palier : les antalgiques morphiniques forts, lors de douleurs nociceptives non calmées par un traitement de stade II ainsi que lors du cancer ou d'un individu ayant le Sida. [...]
[...] Une des causes de cette hyperstimulation peut être un cancer. Douleur neuropathique Elle est liée à des modifications du processus de transmission ou de contrôle du message douleur à la suite de lésions nerveuses. Sa cause peut être traumatique (suite à une opération), toxique (suite à une absorption trop importante d'alcool), certaines chimiothérapies, virales, cancéreuses, ou encore métaboliques (comme le diabète). Cette douleur a deux composantes : - une composante permanente, diagnostiquée par des broiements et/ou des brûlures - une composante intermittente, diagnostiquée par des décharges électriques. [...]
[...] La douleur aiguë est un signal d'alarme : c'est un symptôme qui aide au diagnostic et qui décroît ou disparaît quand on met en œuvre un traitement étiologique. Elle doit être traitée dès que le signal est perçu. Son maintien est inutile, voire néfaste. La douleur doit être prévenue. La douleur chronique envahit le langage et la vie quotidienne. Elle devient invalidante et représente l'essentiel de la maladie et peut s'accompagner de dépression. Mécanisme et classification Douleur nociceptive La douleur est due à l'hyperstimulation des messages nociceptifs de la périphérie à la moelle osseuse et aux centres supra-épineux. [...]
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