Le VO² max représente le volume maximal de dioxygène consommé en une minute par un individu, cette consommation restant stable au-delà d'un certain niveau d'effort. Elle est exprimée en millilitres de dioxygène consommé par kilogramme de masse corporelle et par minute.
Le VO² max dépend de la capacité de recharge du sang en dioxygène au niveau des poumons. Le débit ventilatoire ne constitue jamais un facteur limitant du VO² max puisque la teneur en dioxygène du sang artériel est maintenue constante quelle que soit l'intensité de l'effort (...)
[...] Au cours de l'effort, les organes n'intervenant pas dans cette activité physique (appareil digestif, reins . ) voient leur débit sanguin relatif diminuer au profit de ceux qui sont actifs : muscles et coeur qui se contractent, peau qui évacue la chaleur produite par le travail musculaire. Les muscles qui reçoivent 15 à du débit sanguin au repos en reçoivent jusqu'à lors d'un exercice. L'encéphale conserve un débit constant quelle que soit l'intensité de l'effort. Cette redistribution est rendue possible par l'ouverture, au niveau des organes très actifs, de nombreux réseaux de capillaires qui étaient fermés au repos. [...]
[...] En revanche, l'augmentation du débit cardiaque a des limites rapidement atteintes, principalement parce que le rythme cardiaque ne peut pas augmenter indéfiniment : il existe une fréquence cardiaque maximale, qui d'ailleurs diminue avec l'âge (elle est estimée par la formule fréquence maximale = 220 âge en années). C'est donc le débit cardiaque qui constitue le facteur limitant du max. Notons que le VO. max d'un sujet peut être amélioré par l'entraînement sportif, du moins dans les limites de ses dispositions génétiques. [...]
[...] Ce maintien nécessite une adaptation du fonctionnement de l'organisme. Par exemple, l'homéostasie de la teneur en dioxygène du sang artériel nécessite une variation simultanée des activités cardiaque et respiratoire, adaptées à l'intensité de l'effort. La variation de l'une n'aurait aucune conséquence physiologique si elle n'était pas accompagnée d'une variation de l'autre. Nous verrons dans le chapitre suivant comment ces variations sont synchronisées. Les limites de l'approvisionnement en dioxygène : le max. Le max représente le volume maximal de dioxygène consommé en une minute par un individu, cette consommation restant stable au-delà d'un certain niveau d'effort. [...]
[...] Les caractéristiques de la pompe cardiaque. Le sang est mis en mouvement par le coeur, muscle creux divisé en deux parties, le coeur droit et le coeur gauche qui ne communiquent pas directement entre eux. Chacune de ces parties est divisée en deux cavités : une oreillette et un ventricule. Le sang arrive dans les oreillettes par des veines, il quitte les ventricules par des artères. L'organisation interne du coeur et la contraction successive des oreillettes et des ventricules sont responsables de la circulation à sens unique du sang - les valvules auriculo-ventriculaires situées entre les oreillettes et les ventricules ne laissent passer le sang que dans le sens oreillette- ventricule - les valvules sigmoïdes (ou ventriculo-artérielles), situées à la sortie des ventricules, ne permettent l'écoulement du sang que des ventricules vers les artères. [...]
[...] Ainsi au cours de l'effort, une plus grande proportion d'hémoglobine cède son dioxygène ce qui permet de couvrir les besoins accrus des muscles. Remarque : Le coeur est un muscle qui se contracte beaucoup plus au cours d'un effort qu'au repos. A ce titre, il a besoin comme tous les autres muscles de dioxygène supplémentaire qui lui est apporté par le sang des artères coronaires. C. Le maintien d'une saturation en dioxygène du sang artériel. La partie droite du coeur reçoit par les veines caves le sang de tous les organes de la circulation générale. [...]
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