Lorsqu'un objet est situé au‑delà de 5 m, son image se forme sur le plan de la rétine sans effort d'accommodation pour un oeil normal. Le punctum remotum est défini comme cette distance de vision nette. Le remotum est alors à l'infini. Dans le cas d'un oeil myope, l'image, pour un tel objet, se forme en avant de la rétine, et est donc floue. Dans le cas d'un oeil hypermétrope, l'image est formée en arrière de l'oeil, qui ne converge plus assez.
Dans le cas de la myopie, l'oeil, trop convergeant pour sa longueur, ne peut voir que les objets situés à une distance finie. Son remotum est aussi à une distance finie: plus il est proche, plus l'oeil est myope. L'intensité de la myopie peut d'ailleurs être exprimée par la proximité du remotum. De près, les myopes voient généralement très bien, et, de ce fait, ne souffrent jamais de presbytie.
La myopie est détectée très tôt; elle progresse avec la croissance et se stabilise généralement vers la fin de celle‑ci. On distingue la myopie faible, pour laquelle la correction optique est réalisée par des lunettes ou des verres de contact, et la myopie forte, qui s'accompagne d'une modification de la taille du globe oculaire. Dans ce cas, la rétine centrale maculaire (fovéa) est souvent pathologique et elle est le siège d'une maladie, la choroïdose myopique, qui peut entraîner la perte de la fonction maculaire.
[...] VIII) Les troubles de la perception des couleurs Les dyschromatopsies, dues à l'anomalie d'un ou des pigments visuels contenus dans les cônes photorécepteurs, touchent la perception des couleurs. Les principales dyschromatopsies concernent les couleurs rouge et verte (daltonisme). Le daltonisme ne touche que les hommes, mais, sans être atteintes, les femmes peuvent transmettre la maladie. Bien souvent, surtout lorsque l'anomalie est mineure, le sujet ne s'en aperçoit pas de lui-même, car il ne peut comparer sa perception des couleurs à celle des autres. L'anomalie n'est révélée qu'au cours de tests, et elle peut constituer un handicap pour l'accès à certaines professions. [...]
[...] Ophtalmologie et pathologies Cette discipline médicale est consacrée à l'étude de l'œil, ainsi qu'au traitement des troubles ou des affections qui l'atteignent. Les amétropies Lorsqu'un objet est situé au‑delà de 5 son image se forme sur le plan de la rétine sans effort d'accommodation pour un œil normal. Le punctum remotum est défini comme cette distance de vision nette. Le remotum est alors à l'infini. Dans le cas d'un œil myope, l'image, pour un tel objet, se forme en avant de la rétine, et est donc floue. [...]
[...] De près, les myopes voient généralement très bien, et, de ce fait, ne souffrent jamais de presbytie. La myopie est détectée très tôt; elle progresse avec la croissance et se stabilise généralement vers la fin de celle‑ci. On distingue la myopie faible, pour laquelle la correction optique est réalisée par des lunettes ou des verres de contact, et la myopie forte, qui s'accompagne d'une modification de la taille du globe oculaire. Dans ce cas, la rétine centrale maculaire (fovéa) est souvent pathologique et elle est le siège d'une maladie, la choroïdose myopique, qui peut entraîner la perte de la fonction maculaire. [...]
[...] La correction de ce trouble peut se faire par le port de lunettes ou de lentilles de contact. VI) L'amblyopie L'amblyopie est une baisse permanente de l'acuité visuelle d'un œil ou des deux yeux; elle peut être associée à une lésion du globe oculaire, mais le plus souvent elle est due à un défaut d'élaboration des connexions nerveuses du système visuel. Le point de départ de l'amblyopie est un défaut de vision stéréoscopique, en raison d'un strabisme par exemple, que le cerveau résout en négligeant les informations venant d'un des deux yeux. [...]
[...] Elle s'installe parfois sous l'influence de facteurs psychogènes. La diplopie binoculaire est associée à une atteinte des nerfs oculomoteurs ou des muscles oculaires, ou encore de la jonction neuromusculaire, comme dans le cas d'une myasthénie. Divers types de paralysies sont liés à une atteinte d'un des nerfs oculomoteurs 4e ou 6e nerf crânien). Le trouble oculomoteur se traduit également par un défaut de la saccade oculaire ou par une altération des mouvements de poursuite, qui permettent de maintenir l'image d'un objet au centre de la fovéa. [...]
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