destin, déterminants génétiques, comportement de l'homme, gènes, cerveau, programme génétique
On ne peut discuter de la question de la nature et de la culture sans prendre en
compte les connaissances biologiques comme élément du débat, mais sans réduire ce débat à un problème de méthodes.
L'étude des déterminants génétiques du caractère et du comportement de l'homme pose le problème du libre arbitre, de ce qui dépend de nous, de notre personnalité.
[...] Cette sélection n'existe plus dans les conflits contemporains. Le choix du risque Anxiété et risque L'intérêt d'une personne à risque pour une maladie grave ne se limite pas à son intérêt médical: la qualité de vie est plus difficile à calculer que la probabilité de survivre. Lorsqu'un dépistage est proposé à une population particulière, le dépistage lui-même va perturber inutilement un grand nombre de personnes qui ne sont pas à risque. Les dépistages de masse (par exemple en prénatal) vont, par le devoir d'informer qui leur est associé, confronter l'ensemble de la population à un risque qu'elle ne connaissait pas toujours et sous une forme difficile à percevoir (probabilité) et anxiogène (l'incertitude est difficile à supporter). [...]
[...] Ce n'est pas un problème simple, mais ce n'est pas non plus une hérédité simple. L'influence des gènes sur le comportement est indirecte. Tous les paramètres physiologiques (hormones, incluant hormones du stress, sommeil ) ont un fort composant génétique. Le poids respectif des gènes et de la culture n'est pas le même si l'on considère les variations d'un caractère dans l'ensemble de la population ou seulement la pathologie de ce caractère le déficit est génétique, pas les performances Les inégalités génétiques doivent être reconnues, mais ne doivent pas être perçues comme des malédictions entraînant une discrimination. [...]
[...] C'est à travers le risque de sa vie que l'homme prend conscience de lui-même comme d'un homme, celui dont l'existence ne se réduit pas à son existence biologique. Hegel Conclusions Conclusions L'étude des déterminants génétiques du caractère et du comportement de l'homme pose le problème du libre arbitre, de ce qui dépend de nous, de notre personnalité. Faire la part entre l'hérédité et l'environnement est a priori une tache impossible parce que le cerveau se construit en partie sous l'influence de l'environnement. [...]
[...] Hérédité ou hasard ? Gaucher ou droitier : les gènes, l'environnement ou le hasard ? La préférence pour la main droite est un caractère propre à l'homme. Nous savons que le cerveau est asymétrique, l'hémisphère gauche étant en règle dominant. Il serait donc naturel de penser qu'il existe une base génétique forte à la préférence manuelle, puisqu'il y a une base biologique, Si les deux parents sont droitiers, environ 90% des enfants sont eux-mêmes droitiers. Cette proportion tombe à 80% si l'un des parents est gaucher et environ 60% si les deux sont gauchers. [...]
[...] Illustration : influence des variations hormonales (testostérone, progestérone . ) sur le comportement. De nombreux déficits ont un caractère familial mais familial n'est pas synonyme de génétique. Les conséquences d'un déficit dépendent du contexte : exemple de la dyslexie moins visible en Italie où l'orthographe (ortografico) est phonétique. L'héritabilité des performances intellectuelles d'un adulte est proche de Les parts respectives de la nature (les gènes) et de la culture (l'éducation, la société) étant comparables, le débat s'éloigne progressivement de l'affrontement entre le "tout-génétique" et le "toutenvironnement", pour être plus technique et moins idéologique. [...]
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