Il s'agit d'un cours intégralement rédigé en psychologie ayant pour objet d'étude les méthodes en psychologie du développement et en psychologie de l'enfant et de l'adolescent.
Ce document clair et très structuré s'avèrera idéal pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en psychologie, médecine, sciences humaines cliniques, soins infirmiers… et bien entendu tout(e) autre intéressé(e).
Voici le sommaire général :
I) Les méthodes en psychologie du développement
A. Méthodes longitudinale, transversale et quasi-longitudinale
B. Expériences d'entraînement
C. Lieux de recherche
D. Terrains avec des enfants
E. Variables
F. Méthodes pour l'étude du bébé
1° Variables dépendantes
2° Méthodes
II) Méthodes en psychologie de l'enfant et de l'adolescent
A. Méthodes cliniques
B. Tests
C. Examen psychologique de l'enfant
Bibliographie
[...] Le psychologue peut également évaluer des caractéristiques personnelles (i. e., estime de soi positive ou négative). 2° ) Les tests d'efficience évaluent une capacité, un aspect cognitif du développement (intelligence, aptitude, connaissances). Ils permettent de comparer les individus sur la capacité testée et de les classer les uns par rapport aux autres (perspective hiérarchique) et donc d'évaluer des retards ou des avances dans le développement. Ces tests aident à la formulation des hypothèses, dans la mesure où ils fournissent un cadre de référence par rapport à une population étalonnée statistiquement. [...]
[...] (1972). La consultation thérapeutique et l'enfant. Paris : Gallimard. [...]
[...] Mais, l'école présente un certain nombre d'inconvénients : − le chercheur n'est pas authentiquement lié à la vie de l'établissement. S'il observe, il doit se faire le plus petit possible pour minimiser sa présence, s'il expérimente, il rompt la structure de l'école et le déroulement journalier de l'école, − les résultats obtenus à l'école ne donnent qu'une représentation dénaturée des conduites de l'enfant parce que : *le comportement de l'enfant diffère souvent à la maison et à l'école, *l'école est un milieu clos où le cadre est très rigide (horaire, discipline) et où les activités sont essentiellement pédagogiques et les activités ludiques pauvres, les relations adulte-enfant, enfant-enfant sont struturées par le cadre de l'école, etc.6. [...]
[...] Nous prendrons deux exemples : le temps de fixation du regard et la succion non-nutritive. − le temps de fixation du regard : dès la naissance, le bébé oriente son regard de façon non aléatoire. L'orientation sélective du regard du bébé est donc prise comme l'indice de son activité cognitive car les chercheurs supposent qu'en observant, le bébé intègre des informations perceptives, qu'il traite l'information qu'on lui présente. De nombreuses expériences utilisent cet indice en recherchant les préférences visuelles du bébé : le chercheur met de chaque côte de l'axe visuel du bébé deux images différentes et il mesure la préférence visuelle (le temps de fixation doit être supérieur à 50% du temps de fixation total). [...]
[...] e., le temps de fixation de son regard diminue ; la fréquence et l'amplitude des bouffées de succion diminuent). Lorsque le stimulus devient familier au bébé, on dit que le bébé « s'habitue ». L'interprétation théorique de la diminution de l'activité du bébé est celle d'une reconnaissance du stimulus (mémorisation), et donc d'une intégration cognitive du stimulus par différents processus comme la catégorisation, la discrimination, etc. La vitesse d'habituation traduit la vitesse de traitement des informations. Les théories explicatives de ce phénomène sont diverses (cognitives ou neuropsychologiques, cf. Bideaud, Houdé et Pédinielli p. [...]
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