Mécanismes homéostatiques, équilibre dynamique, variations du milieu intérieur, régulation glycémique
Chez les êtres vivants, il y a nécessité d'une dépense d'énergie pour conserver une position optimale dans un équilibre dynamique.
Ainsi, plusieurs mécanismes vont contrôler les variations du milieu intérieur malgré les changements de l'environnement extérieur : les variations seront ainsi minimes malgré des changements externes importants.
L'homéostasie dépend de processus cycliques.
Cependant, s'il y a une impossibilité de contrôler les variations internes, alors il y a un risque de maladie voire de mort.
Pour vivre, un organisme est le siège de réactions chimiques qui vont constituer le métabolisme:
- Consommation de produits essentiels comme l'eau, les nutriments;
- Production de chaleur;
- Production de molécules nocives comme les déchets.
[...] Les mécanismes homéostatiques fonctionnent au travers de mécanismes de rétroaction (inhibition ou activation). Cela nécessite : - l'existence d'un système de contrôle d'une variable (par exemple, la température). - un moyen d'ajuster les variables (augmenter ou diminuer la valeur d'une variable). - la capacité de déclencher une augmentation quand la variable est en dessous de la zone de réglage, mais aussi d'inhiber ces augmentations dès que la variable revient dans la norme. Cependant, ce type de mécanisme ne peut s'appliquer qu'à un seul des deux aspects d'un changement. [...]
[...] Cependant, d'autres hormones peuvent aussi modifier la quantité de glucose circulant dans le sang, en particulier en cas de diminution : - l'hormone de croissance - l'adrénaline - les glucocorticoïdes Les deux principales hormones de la régulation glycémique sont produites dans le pancréas (insuline et glucagon). Le pancréas étant lié à l'organisme uniquement par circulation sanguine régulation par voie endocrine. L'insuline est la seule hormone hypoglycémiante (tandis que cortisol, adrénaline, etc. peuvent se substituer au glucagon). L'insuline et le glucagon fonctionnent par activation d'un second messager qui va activer ou inhiber les transporteurs du glucose. [...]
[...] Pathologies Si manque de glucose (hypoglycémie), désordre énergétique Symptômes : - chaleur - faiblesse et vertiges - fragilité émotionnelle - difficultés à réfléchir Conséquences : - syncopes - coma - lésions irréversibles du cerveau Si excès de glucose (hyperglycémie), désordre osmotique (déséquilibre entre milieu intérieur et milieu extérieur des cellules) Symptômes : - glycosurie (excès de sucre dans les urines) - polyurie (urines abondantes) - polydipsie (prise importante de boissons) - hypotension - rétinopathies (affections touchant la rétine) Conséquences : - déshydratation cellulaire - baisse du volume d'eau dans l'organisme Il s'agit ici des diabètes Deux grands types de diabètes : Diabète insulino-dépendant (DID) ou diabète de type I On parle aussi de diabète sucré (présence de sucre dans les urines). Provoqué par un manque d'insuline (souvent une maladie auto-immune avec destruction des cellules bêta). Apparition brusque et précoce (avant 30 ans) avec parfois des prédispositions génétiques. Polyurie, polydipsie, polyphagie, mais malgré tout amaigrissement. Possibilité de soin par un traitement insulinique avec nécessité d'avoir une alimentation équilibrée. Diabète non insuline-dépendant (DNID) ou diabète de type II On parle aussi de diabète gras. [...]
[...] Homéostasie vient d'un assemblage de deux mots grecs : homoios = semblable stasis = état ou position I. Qu'est-ce que le milieu intérieur ? Le milieu intérieur correspond au liquide extracellulaire contenu dans le corps et séparé du milieu extérieur par le tissu cutané. Constitué de : - Liquide interstitiel : liquide situé entre les cellules. Il facilite les échanges de nutriments et de déchets entre les cellules. Sa composition est proche du plasma, car il a pour origine le plasma. Il est fait à d'eau. [...]
[...] Les mécanismes homéostatiques : description et fonctionnement A. Description Un grand nombre de mécanismes corporels doivent être finement régulés pour conserver une constance interne. Ces mécanismes mettent souvent en jeu un contrôle tant hormonal que nerveux puisqu'il nécessite parfois des contrôles comportementaux. - Contrôle de la quantité d'eau corporelle ce contrôle se passe au niveau physiologique (présence d'eau dans l'organisme indispensable à la survie), mais aussi au niveau comportemental : la soif - Contrôle de la quantité de nutriments contrôle complexe de tous les nutriments de l'organisme : acides aminés, sucres, acides gras. [...]
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