E. KUBLER-ROSS, mécanismes de défense des malades, cancer, réactions psychologiques, déni, déplacement, clivage du Moi, révolte, la colère, l’agressivité, tristesse, régression, le détachement, le repli sur soi
Suite à l'annonce, le malade va s'approprier sa maladie en mettant en place des réactions psychologiques naturelles de défense qui vont évoluer par étapes. Les étapes de ce cheminement psychologique ont été bien spécifiées par E. KUBLER-ROSS dans son accompagnement des mourants mais s'appliquent parfaitement bien à l'annonce du diagnostic de cancer.
[...] L'autre partie s'en détache, ignore cette réalité parce qu'il n'y a pas de représentation de la mort dans l'inconscient. L'inconscient ne croit pas à la mort. Cette oscillation entre espoir et désespoir, entre la lutte et le lâcher-prise, entre la résignation et la rébellion va nécessiter une adaptation permanente de l'équipe qui est difficile (ambivalence de la personne) La révolte, la colère, l'agressivité qui peut se projeter sur la famille ou les soignants et constituer son unique système de défense pour se préserver encore de l'angoisse. [...]
[...] L'important pour la personne malade est d'être entendu dans une relation où il est respecté dans la manière de l'écouter et la manière de lui répondre Le déplacement C'est transférer son angoisse de mort sur un élément moins anxiogène (forme de déni partiel), c'est par exemple le patient atteint d'un cancer qui ne parle que de sa douleur, ou de son anorexie Le clivage du Moi en deux parties sous l'influence d'un traumatisme psychique. Une partie du Moi intègre, admet la réalité de la situation (approche de la mort). [...]
[...] KUBLER-ROSS dans son accompagnement des mourants mais s'appliquent parfaitement bien à l'annonce du diagnostic de cancer Le déni C'est le refus de reconnaître la réalité traumatisante. « non, ce n'est pas possible attitude consiste à ne pas entendre, à ne pas comprendre, à refuser d'admettre ou à oublier un pronostic grave. C'est un mécanisme de défense contre l'angoisse qui lui permet de ne pas être submergé. C'est un mécanisme de protection inconscient contre une menace de destruction. C'est un mécanisme d'adaptation qui lui permet d'accepter, d'apprivoiser les évènements. Certains malades l'adoptent au début puis le dépassent. [...]
[...] Autoriser l'expression des pleurs en étant présent, attentif, silencieux ; et c'est seulement après l'extériorisation de l'émotion qu'on peut apporter du réconfort La régression, le détachement, le repli sur soi Le malade se replie sur lui-même, se laisse porter par son entourage qui en vient à adopter une attitude infantile et puérile. C'est là aussi un moyen de se protéger contre la peur et l'anxiété. La personne malade peut désinvestir les choses et les personnes à qui elle tenait, ce qui est extrêmement frustrant pour l'entourage qui a l'impression d'un abandon. C'est une sorte d'état de préparation souvent vide d'émotion qui permet d'aborder l'étape finale de la mort sans souffrance consciente. [...]
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