Maladies infectieuses, rage, zoonose des vertébrés à sang chaud, rhabdovirus, genre lyssavirus
Maladie mortelle une fois déclarée. Sa prévention repose sur la vaccination.
C'est un rhabdovirus du genre lyssavirus. Hors d'un organisme infecté, ce virus fragile est rapidement détruit par le savon, l'éther, les dérivés d'ammonium quaternaire. Il est sensible à la chaleur, la lumière, la dessiccation.
[...] La vaccination entreprise sera interrompue si le diagnostic de rage est infirmé. 3e cas : l'animal est vivant et suspect au 1er examen : débuter le traitement vaccinal, lequel est interrompu si l'animal s'avère sain. 4e cas : l'animal est vivant et sain lors du premier examen : observation vétérinaire, pas de traitement. La vaccination est entreprise si apparaissent chez l'animal des signes de rage. d. Traitement non spécifique : Vaccination anti-tétanique, selon le statut vaccinal du patient. ATB : PéniG, cyclines, si suppuration : Oxacilline. [...]
[...] Sa prévention repose sur la vaccination. C'est un rhabdovirus du genre lyssavirus. Hors d'un organisme infecté, ce virus fragile est rapidement détruit par le savon, l'éther, les dérivés d'ammonium quaternaire. Il est sensible à la chaleur, la lumière, la dessication. EPIDEMIOLOGIE C'est une zoonose des vertébrés à sang chaud, accidentellement transmissibles à l'homme. Il existe 3 réservoirs : La rage sauvage : le renard (Europe), chacal, mouffette (USA). La rage canine : ou rage urbaine, chiens et chats (Afrique, Amérique Central et Sud, Moyen Orient, Inde, Asie du Sud-est. [...]
[...] La soif est vive, mais des contractures paroxystiques du pharynx provoque le spasme hydrophobique, caractéristique de la rage humaine. La salivation est exagérée . Une fièvre majeure s'associe à une atteinte NV avec irrégularité cardiorespiratoire et sueurs abondantes. Modification de la voix, déglutition douloureuse, aérophobie. Le malade est lucide, l'EG est en rapport avec la désydratation, il bave, pouls est accéléré, pas de troubles neurologiques Rage paralytique : Moins fréquente, elle réalise un syndrome paralytique ascendant type Landry : paralysies des membres inférieurs, puis troubles sphinctériens, enfin atteinte bulbaire avec paralysie des nerfs crâniens et arrêt cardiorespiratoire Autres formes cliniques : a. [...]
[...] Le virus ne traverse pas la peau saine. L'inoculation par voie muqueuse est possible par léchage (ou par apport de salive par des doigts souillés) ou exceptionnellement par inhalation dans les grottes infestées de chauves souris. La manipulation d'animaux morts est dangereuse. PHYSIOPATOLOGIE 3 phases : Phase extra neurale : multiplication virale du virus dans les cellules musculaires, envahit les terminaisons nerveuses périphériques. Phase intra neurale : (virus présent dans les ganglions spinal), au bout de 24h, des traces de virus sont retrouvés dans la moelle lombaire, au bout de 48h toute la moelle est envahit et le 3èmej tout le SNC. [...]
[...] Rage démentielle : accès maniaque Délire aigu ( pas d'hydrophobie Delirium trémuns Rage paralytique : PAA ( Pas de notion de morsure. Méningo-encéphalite TRAITEMENT A. Conduite à tenir après exposition : Pas de traitement en cas de rage déclarée Si contamination : vaccination dès le contacte infectant, fait apparaître l'immunité avant que la maladie ne se déclare. a. Traitement local non spécifique : Toute plaie doit être lavée abondamment à l'eau savonneuse, puis rincée à l'eau pure, enfin désinfectée par un ammonium quaternaire ou la polyvinylpyrrolidone iodée. Pas de suture sauf parage. b. [...]
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