Une méthode contragestive « chimique » :
L'interruption volontaire de grossesse est autorisée avant la 10e semaine (soit 12 semaines après les dernières règles).
Si l'interruption de grossesse est rendue nécessaire par des raisons médicales (interruption thérapeutique de grossesse), il n'y a pas de date limite (...)
[...] Au cours des deux premières semaines après la fécondation, les cellules embryonnaires sont dites totipotentes ; une division accidentelle de la masse embryonnaire peut donner naissance à deux individus, des jumeaux vrais. Après ce stade, c'est impossible, l'embryon donnera un individu et un seul. Il y a unanimité pour condamner l'obtention d'embryons humains dans un autre but que la procréation. Toutefois, la pratique des fécondations in vitro entraîne inévitablement l'apparition d'embryons surnuméraires non utilisés. Congelés dans l'azote liquide, ces embryons sont conservés pour tenter un transfert ultérieur en cas d'échec de la première implantation ; un grand nombre ne sont jamais réclamés par le couple parental. [...]
[...] Des causes variées d'infertilité : De nombreux couples (10 environ) ne peuvent avoir d'enfant malgré une vie conjugale normale. Cela ne signifie pas obligatoirement que l'un ou l'autre des partenaires soit stérile. C'est-à-dire inapte à produire des gamètes. Les causes d'infertilité d'un couple sont multiples. Dans 20 des cas, l'origine est masculines (canaux déférents obturés, sperme trop pauvre en gamètes ou gamètes peu fonctionnels). Dans un tiers des cas, l'origine est féminine (troubles d'ovulation, obstruction des trompes suite à une infection, endométriose Dans un tiers des cas, l'origine est mixte. [...]
[...] Il s'agit de techniques beaucoup plus complexe qui nécessitent une maitrise correcte de nombreux paramètres biologique : réalisation d'un cycle hormonal artificiel rigoureusement contrôlée de façon à obtenir plusieurs ovocytes (et non un seul comme dans les conditions normales), traitement des spermatozoïdes de façon à les rendre fécondants hors des voies génitales, réalisation de fécondations puis culture des œufs obtenues , réimplantation des embryons . ;chacune de ces étapes a nécessité une mise au point particulièrement délicate. Actuellement, de nombreuses variantes de la FIVETE permettent de vaincre l'infertilité d'un couple. [...]
[...] Ce traitement agit essentiellement au niveau hypothalamo- hypophysaire en bloquant l'ovulation ; il est actuellement peu utilisé. Les produits à base de progestatifs seuls peuvent être administrés de deus façons : - En contenu et à très faibles doses, les«micro-pilules» agissent essentiellement au niveau utérin et ne bloquent pas l'ovulation : - De manière discontinue, l'injection d'une forte dose de progestatif retard bloque, pendant deux ou trois cycles, à la fois les pics de LH et l'évolution de l'endomètre. Des méthodes plus locales complètent les méthodes contraceptives, décrites précédemment, qui modifient l'équilibre hormonal général. [...]
[...] Voici quelques cas remarquables : - transplantation d'embryons chez «une mère porteuse» n'ayant aucun lien génétique avec le futur enfant ; - utilisation de techniques sophistiquées pour permettre à une femme ménopausée de conduire une grossesse normale ; - choix de sexe de l'embryon qui sera implanté On peut poser la question de la légitimité d'une telle médicalisation de la procréation dans les pays développés. Les cas limites doivent-ils être considérés comme des conquêtes ou des excès ? 2. Le problème des embryons : La vie embryonnaire correspond aux deux premiers mois de développement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture