Maintien de la posture et circuit neuronique mobilisé

Résumé du document

A chaque instant, nous devons garder notre équilibre malgré des postures différentes, c'est-à-dire des positions prises par différentes parties du corps.
C'est le système nerveux qui de façon réflexe ajuste en permanence l'état de contraction de nos muscles permettant le maintien de la posture. L'environnement influence le réflexe myotatique responsable du maintien de la posture.

Lorsque l'on étire un muscle squelettique, celui-ci se contracte c'est-à-dire se raccourcit. Cette réaction de contraction involontaire, automatique, prévisible, et stéréotypée est un réflexe myotatique.

Extraits

[...] Rq : Dans le réflexe myotatique, l'allongement étirement) du muscle provoque son propre raccourcissement contraction). La réponse du muscle effecteur corrige donc la perturbation qui a provoqué le déclenchement du réflexe. Il s'agit d'un système de régulation caractérisé par une boucle de régulation. II Support anatomique macroscopique du réflexe myotatique Le tonus musculaire, la capacité et l'amplitude de la réponse réflexe sont variables d'une personne à l'autre. Ils constituent un aspect de notre phénotype qui traduit l'influence du génotype de l'individu. [...]

[...] Une telle coordination s'interprète par une innervation dite réciproque des muscles antagonistes. Lors de l'extension, les neurones efférents du muscle extenseur, les motoneurones du muscle antagoniste, sont inhibés. En effet, des inter-neurones (neurones d'association) sont mis en jeu activées par les neurones afférents. Ces inter-neurones inhibaient les motoneurones du muscle antagoniste fléchisseur qui ne reçoit donc pas de message nerveux. Conclusion Le double circuit neuronique monosynaptique excitateur et polysynaptique inhibiteur assure la coordination des muscles antagonistes et est ainsi caractéristique du phénotype cellulaire du réflexe myotatique. [...]

[...] Rqs : l'axone est de diamètre constant, de longueur variable et ramifiée à sa partie terminale. Les dendrites sont chez la plupart des neurones courtes et ramifiées. Il existe cependant un type de neurones qui ont une seule dendrite et très longue (les neurones afférents qui ont leur corps cellulaire dans les ganglions rachidiens des racines dorsales des nerfs rachidiens). Le système nerveux est en fait un réseau complexe d'une population de plusieurs milliards de neurones de formes et de tailles variées. Ceux-ci sont interconnectés entre eux au niveau de zones de contact appelées synapses. [...]

[...] Ceux-ci possèdent 2 racines, une dorsale et une ventrale, qui les relient à la moelle épinière. Cette moelle épinière est formée de 2 types de substances : - la substance blanche, externe, contenant des fibres nerveuses blanches de neurones, car entourées d'une gaine de myéline de couleur blanche. - la substance grise, interne, contenant les corps des neurones et leur prolongement sans myéline d'où la couleur grise. Les populations de neurones impliquées dans le réflexe myotatique 1 - Le circuit neuronique permettant la contraction du muscle extenseur Le message nerveux afférent élaboré au niveau des fuseaux neuro- musculaire est véhiculé par les neurones afférents en direction de la substance grise de la moelle épinière. [...]

[...] Maintien de la posture et circuit neuronique mobilisé Introduction A chaque instant, nous devons garder notre équilibre malgré des postures différentes, c'est-à-dire des positions prises par différentes parties du corps. C'est le système nerveux qui de façon réflexe ajuste en permanence l'état de contraction de nos muscles permettant le maintien de la posture. L'environnement influence le réflexe myotatique responsable du maintien de la posture. I - Réflexe caractéristique du réflexe myotatique à l'origine du maintien de la posture Notion de réflexe myotatique Lorsque l'on étire un muscle squelettique, celui-ci se contracte c'est-à- dire se raccourcit. [...]