Santé - médico-social, jeûn, chimiothérapie, nourriture, De Lestrad, jeûne thérapeutique, Edward Hooker Dewey, cancer, aliment
Le jeûne se définit comme étant une "privation totale ou partielle des aliments" (Villemin, Martial, 1975, cité dans le GDT). Le jeûne a, aujourd'hui, une connotation plus religieuse ou est utilisé plutôt dans un but de purification que dans un but thérapeutique. Contrairement à ce que l'on peut penser, "le jeûne est avant tout médical" (De Lestrad, 2013, Introduction). Il est normal de se poser la question de savoir en quoi le jeûne est thérapeutique et notamment dans le traitement de chimiothérapie.
[...] Dans le cas des patients ayant perdu du poids, la survie était diminuée pour 9 des protocoles mis en place, le pourcentage d'efficacité de la chimiothérapie avait diminué. Conclusion : Nous pouvons ainsi voir que le jeûne thérapeutique avant la chimiothérapie n'a pas l'efficacité recherchée, qui était de freiner le processus de dénutrition. Cependant, nous pouvons nous poser la question suivante : l'infirmier peut-il, en éduquant le patient à s'alimenter un peu plus (ou d'augmenter la fréquence de ses repas fractionnés par jour) après la chimiothérapie, lui permettre de prendre du poids chaque semaine afin d'atteindre des objectifs positifs ? [...]
[...] Le jeûne avant la chimiothérapie : des effets limités. Plan : définition du jeûne Le mécanisme du jeûne L'impact du jeûne sur les cellules saines Impact du jeûne sur l'efficacité de la chimiothérapie Définition du Jeûne Le jeûne se définit comme étant une « privation totale ou partielle des aliments » (Villemin, Martial cité dans le GDT). Le jeûne aujourd'hui, une connotation plus religieuse ou est utilisé plutôt dans un but de purification que dans un but thérapeutique. Contrairement à ce que l'on peut penser, « le jeûne est avant tout médical » (De Lestrad Introduction). [...]
[...] Ce mécanisme préserve également le cœur, organe vital. » Durant la période de jeûne, le corps se met alors à brûler les graisses présentes dans certaines parties de l'organisme. Le patient va alors inévitablement perdre du poids. L'impact du jeûne sur les cellules saines Selon Raffaghello, Safdie, Bianchi, Dorff, Fontana et Longo1 (2010, p. 4474), une étude réalisée sur des souris atteintes d'un cancer a démontré que le jeûne de 48h a permis de protéger leurs cellules saines de diverses toxines, y compris de la chimiothérapie. [...]
[...] Cette étude permet de voir, à court terme, que la chimiothérapie est efficace et les patients ont moins d'effets indésirables après un jeûne avant la chimiothérapie. Impact du jeûne sur l'efficacité de la chimiothérapie Grâce à la diminution des effets indésirables, qui sont généralement responsables d'une aggravation de la dénutrition des patients, le jeûne thérapeutique permet-il aux patients de stabiliser leur poids à long terme ? De Lestrad (2013), qui a réalisé une enquête ayant donné naissance à un documentaire diffusé en 2012 et intitulé « Le jeûne, une nouvelle thérapie ? [...]
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