Elle est définie comme l'incapacité du poumon à maintenir une hématose normale. Ceci conduit à une hypoxémie qui se manifeste, d'abord à l'effort puis au repos. Elle est considérée comme très sévère si la PaO2 est inférieur à 60 mmHg.
Fiche de 3 pages.
[...] Hypoventilation centrale : dénote une atteinte des centres respiratoires bulbaires. Se voit dans l'hypoventilation centrale pure, responsable d'apnée ; malédiction d'Odine = arrêt de commandes des centres ; hypoventilation dans le cadre des syndromes d'apnées au sommeil (syndrome de Pickwick) où les apnées pouvant parfois être centrale mais est le plus souvent obstructive, liée à la fermeture de la filière pharyngo- laryngée du fait d'une chute du tonus des muscles dilatateurs du pharynx associées à une chute de la langue en arrière. [...]
[...] Signes de décompensation (IRA) : Respiratoires = polypnée > 30/min, cyanose (hypoxie), sueurs (hypocapnée) tirage intercostale et sus sternale (mise en jeu des muscles respiratoires annexes), battements des riles du nez, épuisement avec respiration abdominale paradoxale (creusement inspiratoire de l'abdomen). DEP irréalisable ou franchement bas. Neurologique = asterixis (flapping tremor), trouble de la conscience, endormissement. Circulatoire = tachycardie > 120/min, diminution de la TA pouvant entraîner un collapsus. Se retrouve aussi bien dans IRA, dans BPCO que dans l'asthme aigue grave. Cause de décompensation recherché : surinfection bronchique, pneumothorax, œdème pulmonaire, prise de sédatifs. Insuffisance respiratoire aigue non obstructive : Mécanisme principal est soit un shunt, soit un trouble de diffusion. [...]
[...] Il y a donc hypoxie + hypocapnie. Signes respiratoires = polypnée, cyanose, tirage, battements des ailes du nez, épuisement ventilatoire etc Pas d'encéphalopathie. Signes circulatoires = tachycardie et collapsus puis choc (froideur des extrémités, marbrures), défaillance multiviscérale. Prise en charge thérapeutique : IR hypoxique : Traiter la cause : infection (antibio après prélèvement), IC, etc Traiter le choc : remplissage vasculaire, amines pressives ( Dopamine, dobutrex ) Traiter l'IR : augmentation de la FIO2 (O2 fort débit 10/12 L/min) suffit pas. [...]
[...] Même mécanisme pour expliquer l'hypoxie des anévrysmes artério-veineux pulmonaires, ou des angiomes pulmonaires des cirrhoses hépatiques. Shunt gauche/droit intracardiaque ( cardiopathie congénitale, ouverture du foramen ovale ) Diminution de la FIO2 : Hypoxie d'altitude. Diminution de la pression barométrique avec l'altitude à comme conséquence directe une diminution persistante de la PaO2 (PIO2 = 21% après une période d'hyperventilation. L'hypoxie persistante des centres respiratoires entraîne une hypoventilation avec apparition d'une hypercapnie. Les différents types d'insuffisance respiratoire : Il existe une dyspnée traduction de l'hypoxémie. [...]
[...] Les bronchospasmes sont responsables de l'hypoventilation. C'est le cas dans la bronchite chronique, l'emphysème et l'asthme. Inadéquation des rapports ventilation / perfusion : L'homme respire par les parties inférieures des poumons, sans effort. La vascularisation se fait donc vers le bas (pesanteur), dans la partie déclive du poumons. Zones mieux ventilées = mieux perfusées phénomènes peuvent intervenir pour perturber cet agencement. Effet espace mort : zone ventilée mais peu perfusée et ne participant pas aux échanges gazeux (ex : embolie pulmonaire). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture