Pharmacie - Santé - Social, formes cliniques, infections sexuellement transmissibles, Neisseria, Chlamydia trachomatis, Mycoplasmes, Treponema pallidum
Description
- Coque G-, regroupé en diplocoque
- Commensal des cavités naturelles
- Certaines espèces sont pathogènes :
-> N. meningitidis : méningite cérébro-spinale
-> N. gonorrhoeae : agent d'IST
Neisseria gonorrhoeae :
- Gonocoque
- Parasite strict de l'homme
- Fragile dans milieu extérieur, donc besoin d'un contact étroit pour la transmission
- 2ème cause d'urétérite après Chlamydia trachomatis
[...] gonorrhoeae : agent d'IST Neisseria gonorrhoeae : Gonocoque Parasite strict de l'homme Fragile dans milieu extérieur, donc besoin d'un contact étroit pour la transmission 2ème cause d'urétérite après Chlamydia trachomatis Epidémiologie Gonococcie sont en augmentation dans tous les pays du monde 10 hommes pour 1 femme Age moyen homme = 30, femme = 23 ans Homosexuels = hommes Transmission par porteurs asymptomatiques de gonocoques Pouvoir pathogène Homme risque de contamination par partenaire rarement asymptomatique Clinique : urétérite avec écoulement purulent et brûlure à la miction Si pas de traitement réaction scléreuse Femme Risque de contamination par partenaire Infection peu ou pas symptomatique Parfois écoulement purulent (rare) : urétérite, cervicite chez la femme, pas de signal d'alarme donc réservoir et risque de stérilité pour la femme Bactériémie et localisations à distance : idem que l'homme Nouveau-n é Ophtalmie purulente Acquise lors de l'accouchement si la mère infectée est non traitée Conduit à la cécité Prévention : collyre antiseptique, ATB Diagnostic bactériologique Germe fragile (froid) : transport doit être rapide ED : coque diplocoque, parfois en amas dans PN altérés Prélèvements a faire : pus, sécrétion, col, prostate, muqueuse rectale, pharynx, sang, liquide synovial culture : milieu riche, sélectif (ne pousse pas très bien) PCR Sensibilité aux ATB Cette espèce est habituellement sensibles à B-lactamine, Tétracycline, Fluoroquinolone R acquises B-lactamine : nombreuses R plasmidiques Tétracycline : nombreuses R plasmidiques Fluoroquinolones Traitement curatif : C3G traitement minute pour une bonne observance : associé au traitement anti-Chlamydia Traité les deux partenaires en même temps et de la même manière CHLAMYDIA TRACHOMATIS Description 1er germe responsable d'urétérite Classés en sérotypes, chacun spécifiquement responsable d'une pathologie Trachome épidémique B et Infections génitales et oculo-génitales à Maladie de Nicolas et Favre = lymphogranulomatose vénérienne L2, L3) Epidémiologie Réservoir = Homme Transmission par voie directe (sexuel, main, linge souillé) ou indirect (mouche) Pouvoir pathogène Trachome Endémique Cause majeure de cécité++ Transmission par les mains, poussière, mouches Kérato-conjonctivite chronique, avec formation d'un pannus au niveau de la cornée Bactérie intracellulaire obligatoire Infection génitales gonococcique), généralement subaiguë. Peut être aussi aigue ou asymptomatique Femme : cervicites souvent latentes Nx né : conjonctivite généralement bénigne Complications possibles : prostatite, épididymite ? [...]
[...] Sd de Fiessinger-Leroy-Reiter (arthrite + conjonctivite + urétrite) Salpingite GEU Douleurs pelviennes chroniques Maladie de Nicola MST très répandue dans régions tropicales Favre Micro-chancre au point d'inoculation Puis qqe jours plus tard ( adénopathie inguinale, fistules Diagnostic Direct prélèvement de cellules obligatoire : écouvillons, urine (1er jet), biopsie endomètre Pas de culture cellulaire PCR sur urine Indirect ELISA Distinction difficile entre cicatrice et infection Sensibilité aux ATB l'ATBgramme ne se fait pas en routine R naturelle aux ATB actifs sur la paroi (Chlamydia ne possède pas de paroi) ATB actifs : ceux avec bonne pénétration cellulaire Tétracyclines Macrolides Fluoroquinolones Traitement Forme non compliquée : azitromycine en mono dose Sinon ATB Traitement du partenaire MYCOPLASMES Description Les mycoplasmes génitaux sont des commensaux Ureaplasma urealyticum Mycoplasma hominis Mycoplasma genitalium Pouvoir pathogène Homme UNG, épididymite, prostatite ? Femme 2/3 vaginoses endométrites M. [...]
[...] INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES NEISSERIA Description Coque regroupé en diplocoque Commensal des cavités naturelles Certaines espèces sont pathogènes : N. meningitidis : méningite cérébro-spinale N. [...]
[...] hominis ( surinfection salpingite Diagnostic Prélèvement génitaux, liquide (1er jet urine, sperme) Transport en milieu spécial Non colorable en gram (pas de paroi) PCR pour M. genitalium (pousse très mal) Sérologie inutile Sensibilité ATB Toujours R à B-lactamine, rifampicine, polymyxine, A. [...]
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