Exigences carcinologiques, marges chirurgicales, pelvectomies totales, résection curative, tumeur primitive
Tout doit être mis en œuvre dans cette quête du R0 et l'exérèse doit être réalisée en bloc. Ces exérèses doivent être pratiquées parfois « par excès », si les exigences carcinologiques imposent de réséquer les organes de voisinage afin de ne pas exposer l'interface tumorale [8]. Les facteurs pronostics péjoratifs limitant l'obtention du R0 ont été décrits dans la littérature.
[...] Dans plus de des cas, la découverte d'une UHN après chirurgie pour cancer colorectal (CCR) est liée à une reprise évolutive loco-régionale du CCR. Devant cette extension latérale, on élargit latéralement l'exérèse par une dissection extra vasculaire qui sacrifie l'axe vasculaire hypogastrique et son environnement cellulo-adipeux. En supprimant cette interface, l'intervention est menée dans un plan vierge de dissection, au contact des racines sacrées et des aponévroses obturatrices. On augmente ainsi techniquement les MLR. L'équipe de Kirk et al, promoteurs de la technique obtiennent jusqu'à 50% de R0 par l'emploi d'une telle technique. Elle est cependant associée à un risque hémorragique plus important. [...]
[...] Cette technique pose des problèmes logistiques conséquents : locaux spécifiques, transfert du patient en salle d'irradiation, vidéo surveillance, cône de collimation à inclinaison limitée. Elle génère plus de complications post-opératoires comparées aux patients ayant reçu une RTE préopératoire seule, et l'incidence des neuropathies post-IPO varie de 10 à 30% en fonction de la dose délivrée (risque élevé au dessus de 15 Grays). Les séries de Wiig et al et celle du Dutch National Referral Center (DNRC) ne permettent pas de conclure à un réel bénéfice spécifique à l'adjonction de l'IPO. [...]
[...] Citez les exigences carcinologiques et marges chirurgicales dans les pelvectomies totales, argumentez : Tout doit être mis en œuvre dans cette quête du R0 et l'exérèse doit être réalisée en bloc. Ces exérèses doivent être pratiquées parfois par excès si les exigences carcinologiques imposent de réséquer les organes de voisinage afin de ne pas exposer l'interface tumorale Les facteurs pronostics péjoratifs limitant l'obtention du R0 ont été décrits dans la littérature: - l'absence de préservation sphinctérienne au cours de la première chirurgie - un stade avancé histologique de la tumeur primitive, le Wanebo stage pour la récidive, - une élévation importante de l'ACE, et l'ACE doubling time, - une urétérohydronéphrose bilatérale, - une sciatalgie, - plus de deux points de fixation pelvien, - le BMI > 30, - le sexe masculin, - l'âge avancé au moment du diagnostic de RLCR, - une chirurgie réalisée dans un centre non expert, - le site de la RLCR. [...]
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