L'accompagnement d'un patient en fin de vie et la mort d'un malade sont des situations que peuvent rencontrer les étudiants en soins infirmiers. Cependant, il n'est pas toujours facile de faire face à cette situation pour les étudiants infirmiers, et de plus, les soignants peuvent également être exposés à des difficultés dans la relation soignant/soigné avec ces patients.
[...] Ce travail de recherche permet de prendre conscience de l'importance de la souffrance des étudiants infirmiers face à ces situations de prise en charge de patients en fin de vie et face à la mort. Il propose alors des solutions à ce problème, ces difficultés, pouvant alors être mises en place et permet également de nous faire réfléchir sur d'autres actions possibles. Ainsi, les lecteurs de cette enquête pourront être frappés, touchés, par ces situations et la souffrance des étudiants infirmiers pourra espérer être allégée prise en compte en réalisant ces actions. Ont pourra espérer plus de soutient de la part des soignants lors des stages. [...]
[...] Ceux-ci sont de la part d'une population essentiellement féminine et jeune avec des personnes interrogées qui ont 25 ans ou moins. L'analyse des questionnaires révèle que la fréquence de confrontation à la mort lors des stages croit avec le nombre d'années d'étude, car ils sont lors de la troisième année contre lors de la première année. Il en est de même en ce qui concerne les étudiants ayant pris en charge un malade en fin de vie lors des stages, car ils sont en troisième année alors qu'ils ne sont que en première année. [...]
[...] Tout d'abord, la souffrance des étudiants infirmiers dans la prise en charge d'un patient en fin de vie ou face à la mort d'un malade. La relation avec l'entourage d'un patient en fin de vie est également difficile et angoissante pour ces étudiants ce qui peut freiner à une prise en charge optimale. Se pose alors la question de savoir si cela n'est pas dû à un manque de communication entre les soignants eux-mêmes. De plus, les soins relationnels seraient sans doute laissés de côté dans les services de court séjour pour mettre en avant les apprentissages techniques de la formation. [...]
[...] Cependant, il présente des limites. Tout d'abord le taux de participation global moyen : en effet, tout le monde ayant reçu le questionnaire n'y a pas répondu, soit par manque de temps, soit par manque d'intérêt. De plus, pour plus d'exhaustivité dans les résultats, il aurait été bien de distribuer des questionnaires dans différents instituts de formation en soins infirmiers afin d'avoir un échantillon de personnes plus diversifié. Enfin, les questions fermées ont un côté pratique et rapide comme il a été dit précédemment dans ce devoir, mais ne permettent pas d'avoir des exemples précis de vécu des étudiants infirmiers qui pourraient nous permettre de mieux comprendre leur ressenti. [...]
[...] Pour réaliser cette étude, un questionnaire a été distribué à chaque élève de 3ème année de l'hôpital Henri Mondor, soit 557 questionnaires distribués. Le but de ces questions était d'en savoir plus en ce qui concerne les réactions face à d'éventuelles confrontations antérieures à la mort en milieu professionnel et du côté personnel et sur les expériences d'une prise en charge d'un malade en fin de vie. Ce questionnaire ne comporte que des questions à réponses fermées ce qui permet de répondre au questionnaire en moins de temps, sans avoir à réfléchir de notre réponse et donc permet d'avoir un plus grand nombre de personnes susceptibles d'accepter de répondre. [...]
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