Premièrement, l'état végétatif est loin d'être toujours irréversible, certaines études démontrent que dans certains cas ces malades meurent dans l'année qui suit leur accident. Contrairement à d'autres qui récupèrent certaines facultés d'expression. Cependant, les professionnels de la santé se laissent un an de soins, d'observation et de stimulation de la conscience pour pouvoir conclure une irréversibilité.
Ces malades sont souvent considérés comme inconscients, mais jusqu'à quel point ?
C'est bien la raison pour laquelle les professionnels de la santé reconnaissent leurs hésitations et ne savent pas conclure avec certitude si la personne malade n'éprouve aucune perception de l'environnement de même que toute activité psychique.
[...] Missa Le devoir d'expérimenter (études philosophiques, éthiques et juridiques sur la recherche biomédical), Bruxelles, éd. De Boeck, 228p. Missa La nouvelle encyclopédie bioéthique (médecine, environnement, biotechnologie), Bruxelles, éd. De Boeck 922p. Naudin Grumbach Larousse médical, Paris, éd. Larousse, 1203p. Thévenot La bioéthique, Paris, Centurion-La Croix 125p. Jacquemin Cours : Questions d'éthique, TECO 2103, 2009-2010. [...]
[...] Si le médecin est amené en tant que professionnel de la santé à faire un acte ou prendre une décision qui va à l'encontre de son identité morale et qu'il ne l'a pas intégrée professionnellement, il ne se reconnaitra plus dans son rapport à l'action (il est contraint à poser des actes qui vont à l'encontre de ce qu'il est en tant qu'être humain). Après cela, il faut du temps pour se reconsidérer soi-même. Toutes ces situations doivent être pensées à travers les 4 pôles : corps-psychologie-éthique- religion, afin d'éviter cette transgression avec soi. Ce qui fait le lien entre l'identité morale et l'intégrité morale est l'écartement entre les situations qu'on vit et notre vision du bien. On devient des sujets éthiques avec le temps. [...]
[...] Au niveau éthique et religieux, il y d'une part, les lois à prendre en compte et, d'autre part, il s'agit de respecter les convictions morales et/ou religieuses de chacun. Il est du devoir de tout être humain de soulager la souffrance d'autrui même si en les soulageant on provoque le décès. Au niveau professionnel, il est évident que la volonté du médecin n'est pas de provoquer la mort, mais de la laisser venir le plus dignement possible. Bibliographie Livres Pinsart Jonas et la liberté (dimensions théologiques, ontologiques, éthiques et politiques), Paris, éd.VRIN 334p. DOUCET Soigner en centre d'hébergement (repères éthiques), Paris, éd. Fides 174p. [...]
[...] La tension sera plus grande chez une jeune infirmière diplômée que chez une infirmière chevronnée. Nous ne sommes pas tous au même niveau et dans le même temps de cheminement moral pour affronter ces situations complexes. Finalement, peut-on décider de la mort ? Qui est le maître de la vie ? Il y a des cas rares et exceptionnels comme l'état végétatif chronique ou un véritable dilemme se pose. Faut-il maintenir la vie corporelle par l'alimentation assistée ? A quoi bon si le cérébral ne répond plus. [...]
[...] Certains y ont trouvé un exemple de corps humains et non plus de personne humaine D'autres s'expriment en disant que nourrir quelqu'un constitue un soin de première nécessité, comme les soins d'hygiène, ils mettent en avant l'aide et l'amour que nous devons manifester aux plus mal en point. Nourrir n'est pas un soin comme un autre, c'est la base même de la vie. Arrêter d'alimenter quelqu'un représente une sorte d'abandon des personnes au moment même où elles en ont le plus grand besoin. Quand la maladie empêche le patient de se nourrir normalement et qu'il faut faire appel à des moyens artificiels, ceux-ci équivalent à des techniques de prolongation de la vie au même titre que le respirateur. [...]
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