Cours comprenant un nombre d'attitudes et d'actions réservées à la prise en charge thérapeutique et de relation de soin auprès des patients névrotiques. Les attitudes, les rôles, les soins psychologiques et psychiatriques de l'infirmière devant les états anxieux, obsessionnels, hypocondriaques, phobiques, etc.
[...] Tout au contraire, elle contribue à atténuer l'anxiété du patient, souvent ravivée après des séances de psychothérapie, en incitant et favorisant chez lui des discussions et des activités pratiques et actuelles ( sorties, relations avec la famille, distractions) Le phobique Ne pas partager le sentiment d'absuritéou de ridicule qu'éprouve le patient vis-à-vis des phobies. Tenir compte de l'extrême angoisse que ressentent ces patients lorsqu'ils sont confrontés à l'objet ou la situation qu'ils redoutent. Sans le dire explicitement, faire sentir au patient que l'on comprend ses symptômes comme l'expression d'une difficulté personnelle. Ne pas contraindre le patient phobique de détente, liés aux progrès psychothérapies du patient, ainsi qu'aux effets médicamenteux, pour lui suggérer d'affronter les situations phobiques. [...]
[...] Rôle de l'infirmière dans certains comportements névrotiques : Résumé : Il s'agit d'un cours comprenant un nombre d'attitudes et d'actions réservées à la prise en charge thérapeutique et de relation de soin auprès des patients névrotiques. Les attitudes, les rôles, les soins psychologiques et psychiatriques de l'infirmières devant les états anxieux, obsessionnels, hypocondriaques, phobiques, etc. Plan : 1. La relation avec tout malade névrotique 2. Le phobique 3. L'obsessionnel 4. L'hypocondriaque 5. L'anxieux Rôle de l'infirmière dans certains comportements névrotiques 1-Dans la relation avec tout malade névrotique, Etre toujours convaincu de l'authenticité des troubles du malade. Ce n'est jamais leur existence qui doit être mise en question. [...]
[...] Inciter le patient à participer aux activités de groupe et des taches concrètes L'hypocondriaque La relation avec l'hypocondriaque est délicate, car ce patient est toujours partagé entre le souci de ne pas être reconnu comme malade, et la crainte qu'on leur cache une maladie. Conserver les mêmes propos avec le médecin et le psychologue. Eviter de laisser planer doute ou perplexité devant les doléances constamment renouvelées du malade. Susciter chez le malade ses intérêts vers le monde extérieur, afin qu'il soit moins replié sur ses préoccupations de santé 5. L'anxieux Ne pas répondre au malade par sa propre angoisse (courir à l'anxiolytique est une mauvaise manière de répondre au patient). [...]
[...] La présence calme et rassurante de l'infirmière est un élément thérapeutique essentiel. Celle–ci tient des propos simples, pratiques, et en cas de recours à des médicaments sédatifs prescrits par le médecin, elle explique les raisons de ce traitement au malade. Le dialogue avec le malade doit être maintenu et même renforcé après cette prise médicamenteuse. Le malade doit pouvoir associer l'effet apaisant du médicament à la présence de l'infirmière. Dans les propos du malade, ou dans le dialogue que l'on instaure avec lui, noter les raisons qu'il peut fournir de son état d'angoisse. [...]
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