Don de gamètes, don de sperme, don d'ovocytes, vitrification ovocytaire, évolution sociétaire
Le don de gamètes en France est limité, en accès, aux couples hétérosexuels dits stables. Il est anonyme et gratuit.
Aujourd'hui les décrets d'applications de la loi de 2011 qui modifient potentiellement les qualités pour être donneur de gamètes n'ont pas été pris. C'est donc dans ce contexte que la loi précédente s'applique.
Cette dernière restreint le don de gamètes aux gens qui sont déjà parent. Pour être donneur il faut donc déjà avoir eu un enfant à titre personnel.
Ce décret n'est pas contraignant pour les donneurs de sperme par contre il diminue considérablement la disponibilité des potentielles femmes donneuses d'ovocytes. En effet quand une femme est mariée, mère de famille avec un travail, il est plus difficile pour elle de donner des gamètes que lorsqu'elle était étudiante sans enfant et sans engagement.
[...] Cela se fait donc au black. C'est qui se passe aujourd'hui dans la majorité des cas en France. Pour résumer le don d'ovocyte en France pose un réel problème de disponibilité alors que le don de sperme répond à peu près à une satisfaction de la demande (même si on voit de plus en plus de fuites). III) Evolution sociétaire Les couples homosexuels : Lors du débat pour le mariage pour tous il avait été question de l'AMP pour les couples homosexuels. [...]
[...] Ainsi dans la loi de 2011 il n'a pas été décidé de lever la loi d'anonymat mais on entend parfois à la télé des enfants nés par don de sperme qui se plaignent en grandissant de ne rien connaitre de leur père biologique. Le don d'ovocytes Le don d'ovocytes est un problème très différent. Ce n'est pas très amusant de donner son sperme : on doit rencontrer un généticien, on a le droit à un certain nombre de prises de sang pour la sécurité génétique, pour la sécurité sanitaire (absence d'hépatites, syphilis, CMV ) et puis on se masturbe en laboratoire, c'est quelque chose d'extrêmement poétique. [...]
[...] C'est réellement une demande qui est en train d'augmenter. La question est de savoir si l'on est dans une médecine de soins (ce qui est la loi française) ou si l'on prend effectivement une position de prestataire de services pour répondre aux attentes sociétales de la population (ce qui est de plus en plus le cas). Le nombre d'enfant dans des familles homo ou monoparentale est important et augmente tous les ans. Est-ce qu'on peut alors considérer, dans une société où plus d'un couple sur deux se sépare, que le modèle hétérosexuel est l'unique modèle d'affection, d'entourage d'éducation de l'enfant ? [...]
[...] Cette dernière restreint le don de gamètes aux gens qui sont déjà parent. Pour être donneur il faut donc déjà avoir eu un enfant à titre personnel. Ce décret n'est pas contraignant pour les donneurs de sperme par contre il diminue considérablement la disponibilité des potentielles femmes donneuses d'ovocytes. En effet quand une femme est mariée, mère de famille avec un travail, il est plus difficile pour elle de donner des gamètes que lorsqu'elle était étudiante sans enfant et sans engagement. [...]
[...] Le niveau d'invasivité par rapport au don de sperme est donc très différent, mais il faut toutefois relativiser car les complications restent exceptionnelles. C'est pour cela qu'on essaye de sélectionner les donneuses pour ne pas les confronter à des complications exceptionnelles : par exemple la femme qui est peu échogène et obèse ne sera pas donneuse. Pourquoi le don d'ovocytes ne marche pas bien en France ? La France est encore le seul pays où il n'y a pas de dédommagement pour les contraintes subites. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture