Sports, Diabète de type 2, pratique physique, activité physique, contre-indication, taux de glycémie, aptitude aérobie, objectifs thérapeutiques
Le diabète de type 2 (diabète non insulinodépendant) est une maladie métabolique touchant la glycorégulation. Contrairement au diabète de type 1, dans le diabète de type 2, les cellules bêta des îlots de Langerhans du pancréas sont toujours fonctionnelles. Dans ce type de diabète, le corps fait une résistance à l'hormone hypoglycémiante produite par le pancréas, l'insuline.
La pratique physique ne présente aucune contre indication dans le diabète de type 2. Il faut toutefois surveiller les taux de glycémie. Certaines glycémies ne permettent pas un début d'activité physique.
L'activité physique va avoir plusieurs effets sur la pathologie. L'activité physique va permettre à la personne d'adopter un style de vie plus hygiénique, plus actif et donc moins sédentaire. Le fait que la personne soit moins sédentaire va entraîner une baisse de la masse grasse chez cette personne. Cette personne aura alors moins de tissus adipeux et donc une production de cytokines qui va diminuer entraînant avec elle une baisse de l'insulinorésistance. On obtient une meilleure réaction de l'organisme à l'insuline.
[...] Ils vont utiliser du glucose sanguin et des lipides (baisse de la production de cytokine) pour produire l'énergie. Nous pouvons citer parmi les exercices aérobie/d'endurance de l'ergocycle / vélo pendant 20 minutes, de la course sur tapis ou encore de la marche nordique. Il est intéressant de réaliser ce type d'exercice durant un laps de temps compris entre 20 minutes à 45 minutes. Pour ce qui est de l'intensité, il est recommandé pour les patients de travailler à une intensité équivalente à leur premier seuil ventilatoire. [...]
[...] L'un de nos objectifs thérapeutiques au cours de cette programmation APA est donc de lutter contre la sédentarité des sujets en adoptant un style de vie actif en incluant de la pratique physique et une alimentation équilibrée (travail avec une équipe pluridisciplinaire). Les patients diabétiques de type 2 étant généralement des personnes en surpoids, elles présentent en plus de leur pathologie, un risque cardio-vasculaire élevé. Notre second objectif est alors de réduire le risque cardio-vasculaire. Pour cela, nous allons chercher à réduire le pourcentage de tissus adipeux chez les sujets diabétiques de type 2 présentant un surpoids. Exemple de programmationLa programmation ci-dessous pour les diabétiques de type 2 est conçue pour durer 3 mois, l'équivalent de 12 semaines. [...]
[...] Nous pouvons toujours individualiser la charge de travail du patient en partant du principe que l'intensité de l'exercice et la fréquence cardiaque du sujet sont corrélées. Sachant que le premier seuil ventilatoire apparaît aux alentours des de la fréquence cardiaque maximale (théorique ou réelle), nous pouvons calculer l'intensité de travail à fixer. Calcul de la force maximale volontaire (1RM)On réalise un test de 3RM pour pouvoir individualiser au mieux les charges pour les séances de musculations en fonction des capacités des patients et des effets recherchés, en fonction de ce qu'on souhaite travailler les charges, les séries, les temps de repos et les répétions ne sont pas les mêmes. [...]
[...] En plus d'être une charge plus légère et donc plus facilement réalisable par le patient. Cette intensité de charge permet de se rapprocher le plus possible d'une situation de la vie quotidienne du patient (par exemple, ranger ses courses nécessite de soulever plusieurs petites charges qui pèsent un poids non excessif).Enfin si notre objectif est de stabiliser la glycémie, on travaille avec des exercices intermittents, pour ce genre d'activités physiques, c'est le glycogène musculaire qui va permettre de produire l'effort. [...]
[...] Le fait que la personne soit moins sédentaire va entraîner une baisse de la masse grasse chez cette personne. Cette personne aura alors moins de tissus adipeux et donc une production de cytokines qui va diminuer entraînant avec elle une baisse de l'insulinorésistance. On obtient une meilleure réaction de l'organisme à l'insuline.L'exercice physique va augmenter le nombre de récepteurs à insuline à la surface des cellules musculaires en activité et sur les tissus adipeux, mais l'activité physique va aussi augmenter la sensibilité des récepteurs à insuline. [...]
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