La démence: généralités

Thèmes abordés

Démence, neuro-psychologie, syphilis, Pinel, lésions cérébrales

Résumé du document

Pour Pinel et Esquirol, la démence est une sorte de « débilité profonde » qui frappe les fonctions intellectuelles comme dans la vieillesse. Déficit mentale précoce.
Historiquement, on a mis les démences séniles avec l'atteinte neurologique de la syphilis, qui sera longtemps le modèle des démences.
Avec Bayle, 1822, et sa description de la « paralysie générale » (méningo-encéphalite d'origine syphilitique), apparaît le modèle des démences : c'est une affection particulière correspondant à des lésions anatomiques cérébrales (sauf les démences vésaniques = issues des psychoses chroniques).

Extraits

[...] L'âge de dépendance est en moyenne de 85 ans. Le coût de ce vieillissement est un nombre de démence de plus en plus important. Pourquoi plus de femmes que d'hommes? le facteur vieillissement le facteur étude: quand on est autodidacte on crée beaucoup de réseaux de neurones, on peut donc compenser certaines lacunes organiques qui vont venir. Les femmes de cette génération avaient moins fait d'études (hypothèse) on a aussi pensé au facteur sport, qui a effet limitant sur l'Alzheimer Rq: beaucoup de travail dans les institutions pour personnes âgées, Alzheimer, pour aider les familles, les soignant, les personnes elles- mêmes. [...]

[...] - Perte du sens des convenances les personnes ne sont plus adaptées, ne disent plus bonjour ou merci, mangent de façon vorace, on a vraiment une régression, souvent incontinence (doivent donc remettre des couches). Cette régression n'est pas physique, mais plutôt un laisser-aller de la personne. - Troubles de la mémoire, oublis, erreurs. - Syndrome aphaso-apraxo-agnosique. - Itérations verbales (écholalie, palilalie). - État confusionnel avec DTS et onirisme (rêverie). - État d'agitation avec turbulence nocturne (se lèvent la nuit, tambourinent sur la porte). - Syndrome dépressif: d'intensité variable (film: se souvenir des belles choses). [...]

[...] Déficit mentale précoce. Historiquement, on a mis les démences séniles avec l'atteinte neurologique de la syphilis, qui sera longtemps le modèle des démences. Avec Bayle et sa description de la paralysie générale (méningo- encéphalite d'origine syphilitique), apparaît le modèle des démences : c'est une affection particulière correspondant à des lésions anatomiques cérébrales (sauf les démences vésaniques = issues des psychoses chroniques). À partir de 1956, on trouve parmi les démences séniles un tiers d'origine purement vasculaire, un tiers d'origine dégénérative et un tiers mixte. [...]

[...] L'humeur est variable (expansive ou au contraire déprimée jusqu'à la torpeur). Les idées délirantes sont le plus souvent imaginatives avec pour thèmes la persécution ou le préjudice. Les hallucinations sont rares (contrairement à dans la confusion). Délire compagnon: la personne est sûre d'avoir à côté d'elle un compagnon, son mari, son papa. Elle parle à son compagnon, et se retrouve à cette époque (si c'est son père par exemple). Mais il arrive que le délire fasse que l'ami disparait, et la personne sombre alors dans qqch de dépressif. [...]

[...] Pendant longtemps, tous ces signes sont contenus derrière une façade sociale qui donne le change (on utilise le bon langage, pour faire comme si on était toujours en phase avec la société, on utilise les us et coutumes d'un groupe, pour faire croire qu'on appartient encore à ce groupe, alors que pas du tout, qu'on est déjà perdu, qu'on est totalement out). Ces signes sont contenus soit par le sujet, soit par la famille. En questionnant la famille, on précise les événements traumatiques ou d'intoxication. Savoir si il y a déjà eu des moments où la personne était désorientée. La présentation du malade est évocatrice lorsque le malade fait preuve d'incurie (ne plus prendre soin de sa personne, de sa chambre, de sa maison) corporelle ou vestimentaire. Ex: une personne jette tout par terre, pendant un an, épluchure, papiers . [...]