Santé, consentement, soin, désir, devoir, patient, jugement, jugement autonome, être rationnel, rationalité, être irrationnel, volonté, vouloir, obéir, hétéronomie, autonomie, décision, contrainte, écoute, liberté négative, éthique, stoïciens, Kant, John Stuart Mill, ressentir
Cette fiche explique ce qu'est le consentement et comment celui-ci s'applique en médecine, notamment auprès des patients.
[...] Faire de quelqu'un un moyen = utiliser cette personne pour réaliser ses objectifs à soi. Reformulation de la loi morale du point de vue de la dignité : « Agis de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, jamais simplement comme un moyen » Ce devoir ne s'applique pour Kant qu'aux êtres qui peuvent être rationnels, libres et autonomes. Autonomie = ho nomos (la loi) + auto (soi-même) = la capacité à se fixer sa propre loi, de choisir la loi à laquelle on obéit. [...]
[...] Consentement = résignation à la nécessité ? Nécessité = ce qui ne peut pas être Le stoïcisme est une école philosophique antique (Zénon, Cicéron, Sénèque, Épictète, Marc-Aurèle) crée sous la stoa poikilé d'Athènes Concept de volonté (comme faculté suprême d'auto-détermination) + Concept de monde comme destin = concept de consentement. Les stoïciens : il faut appliquer notre raison au monde, nous verrons que le monde est nécessaire (il est comme il est, nécessaire et bon), et, si nous avons des désirs, impossibilité de changer le monde = frustration, il faut accepter, consentir au monde comme il est, la volonté va devoir alors lutter contre nos désirs. [...]
[...] respecte sa dignité) Maxi résumé : C'est parce qu'une personne peut émettre un jugement autonome (consentement ou refus) que nous avons le devoir de recueillir et respecter ce jugement. Quand est-ce qu'un consentement est vraiment autonome ? Envers un être qui ne peut pas être rationnel (un objet comme une tasse par exemple), nous n'avons aucun devoir, pour Kant. Mais qu'en est-il quand autrui semble irrationnel, soumis aux passions ? Difficulté : Comment être sûr que ce que l'autre dit vouloir, il le veut vraiment ? [...]
[...] Et alors est-ce que le « consentement » a encore une valeur ? Consentement valide = Libre : (absence de coercition) avec quelques inquiétudes sur les influences qu'il peut y avoir sur le sujet ; Caractère éclairé (pas de dissimulation d'informations pertinentes) Compétence du sujet (pas d'altération du discernement) Isaiah Berlin a essayé de ranger tous les concepts de liberté en deux catégories : Liberté négative (to be free from) non-interférence d'autrui (on est libre de) Liberté positive (to be free to) (contenu positif) Consentement valide = libre L'expression d'une absence de coercition (liberté négative) suffit-elle à garantir un jugement libre ? [...]
[...] Voyons la forme du Bien. Toutes les situations sont différentes, nous avons des préférences différentes . La forme du devoir : Le bien = ce qui a de la valeur en soi diffère de ce qui a de la valeur pour autre chose. Forme du bien = universel/objectif (et pas particulier/subjectif). Il n'y a pas `mon bien' vs `ton bien', attachons-nous a la forme du bien, un élément constant qui ne varie pas (il prétend être bon en soi, le bien on veut qu'il vaille pour moi et pour tout le monde, universalité : on peut avoir des mobiles subjectifs et objectifs. [...]
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