Céphalées, déficit moteur brutal, diagnostic, syndrome d'hypertension intracrânienne, céphalées aiguës, déficit neurologique brutal
- Classification :
. Céphalée maladie -> céphalées primaires (97%) -> migraine, céphalée de tension, algie vasculaire de la face
. Céphalée symptôme -> céphalées secondaires (3%) -> syndrome méningé, HTIC
- Eléments déterminants pour le diagnostic :
. Mode de début : brutal (secondes ou minutes), rapidement progressif (heures ou jours), lentement progressif (semaines ou mois)
. Mode évolutif : aigu (heures), subaigu (jours ou semaines), chroniques (mois ou années)
. Intensité
. Signes associés : interrogatoire, examen complet (avec prise de TA)
[...] Troubles sensitifs associés ? [...]
[...] ) Céphalées de tension épisodiques Rarement malformations artério-veineuses Poussée d'HTA Permanentes : Céphalées de tension chroniques Céphalées par abus d'antalgiques Céphalées post-traumatiques Céphalées s'intégrant dans une maladie générale (hyperviscosité sanguine, insuffisance respiratoire . [...]
[...] ) II) Déficit neurologique brutal Raisonnement topographique : Hémiplégie = premier motoneurone Face et main = cortical Proportionnel en 3 étages = sous-cortical (capsule interne par exemple) Para et tétraplégie = souvent médullaire (mais attention au Guillain-Barré qui est périphérique) Monoplégie = atteinte centrale ou périphérique si on arrive à associer un déficit sensitif au déficit moteur sur le territoire qui correspond alors on pourra dire que l'atteinte est périphérique Questions clés : systématisation ? [...]
[...] facteurs déclenchants ou aggravants, sévérité et retentissement Signes associés : nausées, vomissements, cervicalgies, fièvre, AEG, retentissement psychique, troubles neurologiques locaux Faire préciser : âge, antécédents de traumatisme crânien, prise de médicaments, contexte psychologique, antécédents familiaux (migraine) Examen : toujours recueillir PA et température, examen neuro complet en recherchant notamment une raideur méningée, un déficit focal, une baisse d'acuité visuelle (si oui faire un fond d'oeil), une anomalie de l'oculomotricité palpation des artères temporales en fonction du contexte Les urgences : toute céphalée brutale, toute céphalée récente qui s'aggrave Céphalées aiguës : Ne pas tenir compte de l'évolution de la céphalée Céphalées aiguës avec syndrome méningé : céphalées intenses, brutales, permanentes, exacerbées par la toux, la flexion de la nuque, phono-photophobie, raideur douloureuse de la nuque, rachialgies, vomissements en jet, fièvre Hémorragie méningée : céphalée explosive (coup de tonnerre dans un ciel serein), syndrome méningé non fébrile dans un second temps, TDM ou angioTDM avec ou sans ponction lombaire 6 à 12h après le scanner (recherche de pigments héminiques) Première cause : rupture d'anévrisme (vaisseaux de la base du crâne, moyen calibre, si atteinte du III associée c'est une rupture d'anévrisme à la terminaison de la cérébrale moyenne à la jonction de la communicante postérieure) Autres causes : malformations artério-veineuses Méningite infectieuse : syndrome méningé fébrile au premier plan, céphalées d'apparition rapide, ponction lombaire précédée d'un scanner, grande urgence thérapeutique en cas de purpura Autres céphalées aiguës : Causes vasculaires : examen neurologique souvent anormal, hospitaliser et faire une imagerie en urgence Accident hémorragique Accident ischémique surtout lié à une dissection (carotidienne ou vertébrale) céphalées et douleur fréquente de la face, cervicalgie, CBH brutal et douloureux si lié à une dissection carotidienne Causes non neurologiques : poussée d'HTA, glaucome aigu à angle fermé (douleur oculaire), sinusite aiguë, abcès dentaire Céphalées subaiguës avec syndrome d'hypertension intracrânienne : Syndrome d'HTIC : Céphalées à prédominance matinale, exagérées par l'effort et la position couchée Vomissements sans nausée (inconstants) soulageant la céphalée diplopie (atteinte du VI qui est le plus sensible aux variations de tension intra-crânienne, sans valeur localisatrice) acouphènes Flou visuel (oedème papillaire), parfois éclipses visuelles (ischémie transitoire du NO) Conduite à tenir : rechercher des signes de localisation, imagerie cérébrale Causes : Processus expansif (tumeur, abcès) Troubles aigus de la résorption du LCS (hydrocéphalie, sténose de l'aqueduc de Sylvius) Thrombose veineuse cérébrale Méningite (virale/inflammatoire) Maladie de Horton (artérite temporale) : sujet > 50 ans, céphalées continues parfois à prédominance temporale, hyperesthésie du cuir chevelu Arguments en faveur : AEG, pseudopolyarthrite rhizomélique épisodes de cécité monoculaire transitoire, claudication de la mâchoire, artères temporales douloureuses, indurées, peu ou pas battantes Urgence (risque de cécité définitive), faire une VS et une CRP en urgence, corticothérapie immédiate, biopsie de l'artère temporale Céphalées chroniques : Paroxystiques : Migraine : plutôt pathologie de la femme Migraine sans aura : souvent en hémicasque, peut se déplacer Au moins 5 crises répondant aux critères B-D Crises durant 4 à 72h (sans traitement) Céphalées ayant au moins 2 des caractéristiques suivantes : unilatérale, pulsatile, modérée ou sévère, aggravée par les efforts physiques de routine Durant la céphalée au moins l'un des caractères suivants : nausées et/ou vomissements, photophobie et phonophobie Migraine avec aura : symptômes visuels, sensitifs, troubles du langage Algie vasculaire de la face : plutôt pathologie de l'homme de plus de 40 ans, fumeur Douleur insupportable : non pulsatile, d'installation rapide, à type de pression, brûlure, broiement Topographie unilatérale orbitaire et périorbitaire Durée : 15 min / 2h, de 1 crise tous les 2 jours à 8 par jour Signes végétatifs locaux : larmoiement, injection conjonctivale, nez bouché ou rhinorrhée, CBH Névralgie du trijumeau Autres céphalées primaires (à la toux, coïtales . [...]
[...] Céphalées et déficit moteur brutal Céphalées Classification : Céphalée maladie céphalées primaires migraine, céphalée de tension, algie vasculaire de la face Céphalée symptôme céphalées secondaires syndrome méningé, HTIC Eléments déterminants pour le diagnostic : Mode de début : brutal (secondes ou minutes), rapidement progressif (heures ou jours), lentement progressif (semaines ou mois) Mode évolutif : aigu (heures), subaigu (jours ou semaines), chroniques (mois ou années) Intensité Signes associés : interrogatoire, examen complet (avec prise de TA) Conduite à tenir face à un patient céphalalgique : Anamnèse : Céphalée : ancienneté, début, mode évolutif (permanent ou paroxystique, stable ou aggravation), siège, irradiations, type (étau, brûlures, pulsabilité . [...]
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