Cours sur le Cancer des VADS
[...] o Diagnostic : fait par la biopsie. o Le traitement Est avant tout radiothérapique, intéressant la tumeur et les aires ganglionnaires avec surimpression par une irradiation à haute énergie, la dose totale étant de 70 à 75 Grays après mise en état dentaire. La chirurgie, très mutilante, ne peut s'adresser qu'aux petites tumeurs ou en rattrapage après échec de la radiothérapie. Le curage ganglionnaire bilatéral est systématique. Question 145 Beaucoup plus rarement, il peut s'agir d'une tumeur épithéliale, d'origine salivaire : Carcinome adénoïde kystique (cylindrome) de pronostic réservé du fait de récidives et de métastases, essentiellement pulmonaires Adénome pleïomorphe (tumeur mixte) de pronostic bénin. [...]
[...] Il s'agit d'adénocarcinomes. Le cancer du rhinopharynx atteint le plus souvent des sujets d'Asie du SudEst ou Nord-Africains. Il est dû à un facteur viral : le virus d'Epstein-Barr. Il s'agit d'un carcinome indifférencié (UCNT : Undifferentiated Carcinoma of Nasopharyngeal Type). TRAITEMENT Le traitement fait appel à toutes les techniques oncologiques isolées ou le plus souvent associées, après décision d'un comité multidisciplinaire (associant chirurgiens, chimio et radiothérapeutes) : Chirurgie d'exérèse Agents physiques : radiothérapie externes, curiethérapie. La dose cumulée est de 65 à 75 Grays délivrée le plus souvent en 6 semaines environ Chimiothérapie : Cisplatine Fluoro-Uracile essentiellement. [...]
[...] Pour ces cancers de la cavité buccale, la mauvaise hygiène dentaire augmente encore le risque. Pour ceux du larynx (glotte et sous-glotte), le facteur tabac est prédominant. A l'histologie il s'agit le plus souvent de carcinome épidermoïde plus ou moins différencié. Ils s'accompagnent souvent d'adénopathies sauf pour le cancer glottique. Les métastases hématogènes (pulmonaires, hépatiques, osseuses, cérébrales) étaient classiquement peu fréquentes : elles le deviennent actuellement puisque l'évolution après traitement est plus longue. Il faut toujours rechercher un cancer associé : synchrone (surtout cancer de l'oesophage, du poumon ou autre cancer des VADS), mais aussi successif ou métachrone ( des cancers des VADS seront associés à un cancer bronchique). [...]
[...] Le pronostic reste encore favorable dans ces deux dernières éventualités ( de survie à 5 ans). Question 145 Cancer sous-glottique Il est très rare. Son premier signe est la dyspnée laryngée, malheureusement d'apparition tardive. Le traitement est radiochirurgical : laryngectomie totale suivie de radiothérapie. Le pronostic est peu favorable du fait de l'extension fréquente au corps thyroïde, des récidives au niveau trachéal ou de l'envahissement médiastinal du fait de sa lymphophilie (adénopathies récurrentielles). Cancer sus-glottique (bande ventriculaire et épiglotte) Il s'apparente plus aux cancers hypopharyngés sur le plan épidémiologique, thérapeutique et pronostique. [...]
[...] Cancer de l'amygdale Il est fréquent ( des cancers ORL). Il s'agit essentiellement de carcinomes (85 à 90 Les lymphomes malins se voient dans 10 à des cas du fait de la richesse de cet organe en formations lymphoïdes. CARCINOMES o Les signes d'appel Ils peuvent égarer : Discrets, à type de gêne pharyngée unilatérale apparaissant à la déglutition, Trompeurs lorsqu'il s'agit d'une otalgie. Ces signes persistants doivent attirer l'attention chez un homme de la cinquantaine alcoolo-tabagique. Adénopathie sous-angulo- maxillaire, dure et plus ou moins fixée, le plus souvent indolore et découverte fortuitement par le malade, pouvant être isolée. [...]
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