Priorité accordée d'abord aux soins des âmes, le soin du corps reste entre les mains des moines dans les hôpitaux, mais elle acquiert peu à peu son autonomie. La fonction de reproduction est au cœur des préoccupations des médecins pour le sexe et/ou sans fécondation. Mais pas le droit de découvrir la créature divine. On essaye de s'appuyer sur l'héritage antique, et arabe, mais difficile, car problème de traduction. Le savoir médical reste cantonné dans des superstitions même si elle peut aussi côtoyer la science moderne en parlant d'alchimie par ex. Même si elle tente de guérir les superstitions, elle n'est pas un poids contre les fléaux et les maladies.
[...] Au MA on est certain de pouvoir choisir le sexe de l'enfant. 2/L imagination coupable Plaisir solitaire reste ambigu dans la morale. C'est aussi un des thèmes les plus propices à la misogynie. Les pollutions nocturnes : difficile d'imposer la chasteté aux moines qui n'y sont pas prédisposés naturellement. En effet, beaucoup d'auteurs expliquent que la continence est dangereuse, mais en même tps on ne préconise pas la masturbation. Opposition entre médecine et religion. Ainsi si masturbation pour raison de santé = âme reste chaste. [...]
[...] 2/Lèpre et maladies vénériennes -Quelles maladies ? La syphilis n'existe pas au MA en Europe. La maladie vénérienne la plus courante est la gonorrhée. On souligne ainsi le danger de pratiquer un coït ininterrompu. Idée que la femme contamine, mais ne sent rien. En effet, les infections provoquant la perte des trompes de Fallope passent inaperçues chez la femme. La gale est l'autre maladie courante au MA. Beaucoup de microbes propices aux épidémies. Lèpre et cancer de la verge. -Lèpre et contamination Les malades sont exclus de la communauté des gens sains. [...]
[...] Sexualité et savoir médical au Moyen Age Danielle JACQUART et Claude THOMASSET Priorité accordée d'abord aux soins des âmes, le soin du corps reste entre les mains des moines dans les hôpitaux mais elle acquiert peu à peu son autonomie. La fonction de reproduction est au cœur des préoccupations des médecins pour le sexe et/ou sans fécondation. Mais pas le droit de découvrir la créature divine. On essaye de s'appuyer sur l'héritage antique, et arabe mais difficile car problème de traduction. [...]
[...] Au final, aucun grand théologien ne considère contraception comme homicide. En ce qui concerne l'avortement, une limite de 40 jours est fixée. 2/Les audaces de la pensée laïque -L'érotique des troubadours Le fin amors : volonté de maitriser l'impatience, grâce à la découverte d'un monde spirituel dirigé par la femme. Elle devient l'objet de tous les désirs. Art de cultiver l'excitation et d'en prolonger la durée. L'amant passe par une série d'étapes : le soupirant, le suppliant, l'amant agrée et l'amant charnel. [...]
[...] De pus le plaisir pallie au sentiment honteux de l'orgasme. Pour les médecins l'amour humain parait suspect (diffère de la sexualité animale qui n'a que pour but de procréer) donc ils conseillent de ne pas trop pratiquer. III/Médecine et art érotique 1/A la recherche d'une maîtrise de la sexualité Les pénitentiels, usage du VI au XIe confondent contraception et pratiques magiques comme le remarque J.T. Noonan. Contraception, avortement, philtre d'amour : pratiques diaboliques, potions qui peuvent donner la stérilité+accidents gynécologiques graves. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture