Manuel théorique de médecine générale, démarche de diagnostic, importance des soins primaires, relation patient/médecin, prévention des risques, Code de Santé publique, coordination des soins, OMS Organisation Mondiale de la Santé, classification de Gordon, importance de l'anamnèse, recueil sémiologique, analyse décisionnelle, loi de répartition, modèle biopsychosocial d'Engel, modèle OPE Organe, Personne, Environnement de Massé et Lévy, cadre nosologique, notion de diagnostic, roue de Prochaska, obligation déontologique, éthique médicale, théorie du Dr. Knock, carré de White
Cet ouvrage souhaite permettre aux futurs médecins généralistes d'acquérir les compétences nécessaires à l'exercice de la discipline, «d'homogénéiser le niveau de savoir théorique» (cf. P196). Ainsi, il explique les différents concepts à s'approprier pour mener au mieux sa vocation de médecin, de soigner les patients. Il met en lien ces concepts avec les six compétences fondamentales, déclinées en onze caractéristiques, à maîtriser dans l'exercice de la médecine de premier recours.
Il donne les pistes à suivre et les points de vigilance dont doit se prémunir un médecin généraliste pour exercer son métier de façon optimale, notamment que cette discipline a sa propre démarche de diagnostic basé sur «un mode probabiliste par fréquence de maladie» (cf. P195).
[...] Mais tout en gardant, une certaine objectivité, une distance minimum nécessaire pour éviter de perdre en neutralité, et donc de tomber dans une routine, ainsi que d'éviter que la communication ne soit perturbée. De même qu'il est nécessaire d'accepter ma responsabilité médicale, même si la prise de décision revient au final au médecin et aux spécialistes auxquels il a demandé leur avis (collusion de l'anonymat) dans le cadre de prescriptions, je fais partie du rouage. Ainsi que dans le renouvellement des prescriptions ou l'initiation des examens complémentaires, pour ne pas surmédicaliser les patients, notamment dans la prévention quaternaire, où il faut protéger les patients d'interventions médicales invasives et inutiles. [...]
[...] Le médecin généraliste est en général le 1er contact : médiateur, régulateur et coordinateur du système de soins, sauf dans le dernier modèle. De par ce bénéfice sur la santé de la population, il faut garder une continuité autant de temps que nécessaire pour maximiser cette efficacité. Il faut donc un suivi et une coordination des soins, notamment en spécifiant quand le syndrome correspond à un cas « nouveau » ou « ancien » permettant de suivre l'évolution de la maladie, y être vigilant, car le temps et le suivi sont « des marqueurs efficaces ». [...]
[...] Manuel théorique de médecine générale, Olivier Kandel, Marie-Alice Bousquet, Julie Chouilly (2015) - Fiche de lecture Cet ouvrage souhaite permettre aux futurs médecins généralistes d'acquérir les compétences nécessaires à l'exercice de la discipline, « d'homogénéiser le niveau de savoir théorique » (cf. P196). Ainsi, il explique les différents concepts à s'approprier pour mener au mieux sa vocation de médecin, de soigner les patients. Il met en lien ces concepts avec les six compétences fondamentales, déclinées en onze caractéristiques, à maîtriser dans l'exercice de la médecine de premier recours. [...]
[...] Le patient doit être considéré comme un partenaire incontournable de la stratégie de soin. Par ailleurs, la qualité de la relation médecin-patient, grâce à l'empathie, l'écoute, la réassurance peut avoir un effet thérapeutique. Ce ne serait pas la prescription qui importe, mais la manière dont le médecin prescrit par son implication, via le réconfort et le conseil selon Balint. Le médecin est un remède en soi. De plus, la prise de décision n'est pas unilatérale, c'est une décision partagée et non plus paternaliste. [...]
[...] La relation médecin/patient Dans toutes ces étapes, la communication est primordiale pour affiner le résultat de consultation et prendre des décisions qui peuvent impliquer un travail de coordination à différents niveaux (collaboration, coopération, instrumentalisation) avec des médecins spécialistes, mais elle implique bien plus le patient partenaire ou la relation médecin-patient. Cicourel souligne que le plus grand progrès médical est la relation partenariale avec les patients. Ce n'est pas un hasard si des patients ont toujours le même médecin traitant depuis plus de 6 ans. Une relation de confiance ou compagnie d'investissement mutuel s'installe et facilite les échanges au fur et à mesure des séances et/ou de la continuité de soins. Le médecin connaît plus facilement l'historique, l'environnement socioculturel du patient qu'il doit prendre en compte dans son analyse. [...]
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