Bruno Halioua est dermatologue-vénérologue à l'Institut Alfred Fournier. Médecin spécialiste et historien de la médecine. Il est également l'ancien chef de clinique à la faculté de médecine de Paris.
Françoise Lunel-Fabiani est Professeur et directrice du laboratoire de bactériologie, virologie et hygiène hospitalière du CHU d'Angers, Françoise Lunel-Fabiani travaille aussi en tant qu'hépatologue et virologue à l'Institut Alfred Fournier.
Les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont des maladies infectieuses provoquées par des bactéries (gonocoques, tréponèmes…), des virus (hépatite B, herpès, HPV, CMV, Sida…) des champignons (candida albicans…) ou des parasites (chlamidiae, trichomonas vaginalis…). Leur mode de transmission principal mais non exclusif est un rapport sexuel, ou une transmission par contact d'un fluide corporel sur par exemple une plaie ouverte. Ces maladies sont actives dans tous les pays du monde.
Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH, HIV en anglais) est un rétrovirus infectant l'homme et le conduisant à plus ou moins long terme au syndrome d'immunodéficience acquise (Sida), qui est un état affaibli du système immunitaire qui le rend vulnérable à de multiples infections opportunistes. Il peut être transmis par plusieurs fluides corporels tels que le sang, les sécrétions vaginales, le sperme ou le lait maternel.
Les deux auteurs se basent sur des études statistiques et parfois même des tableaux. Certaines données sont tirées des rapports d'activité des dispensaires antivénériens (DAV). Ils emploient donc une méthode descriptive suivant un plan très précis (définition, épidémiologie, diagnostic, traitement…).
[...] Généralement des individus infectés sont des asymptomatiques vrais présentent des poussées typiques et les 60% restant ne rapportent aucun antécédent d'herpès génital, mais présentent des manifestations frustres, non atypiques et non diagnostiquées. La primo-infection herpétique est consécutive au premier contact avec le virus de l'herpès et son incubation est, en moyenne, de 7 jours après le rapport contaminant. Dans 90% des cas, elle est asymptomatique. Les récurrences herpétiques sont variables d'un patient à l'autre, et pour un même patient, d'une période à une autre. [...]
[...] La voie sanguine : En particulier chez les hémophiles et les transfusés. On remarque que la transmission par seringues touche essentiellement les toxicomanes. La voie materno-fœtale ou verticale : Cette transmission de la mère à l'enfant se fait surtout dans la période périnatale. En Europe ce risque de transmission est de 18% alors qu'il atteint 30-40% en Afrique. Le fait d'allaiter l'enfant peut le contaminer. La primo-infection intervient dans les 2 à 8 semaines suivant la contamination. Elle est suivie de l'apparition progressive d'anticorps anti- VIH spécifiques. [...]
[...] Dans la majorité des cas, elle est transmise par contact interhumain direct après des contacts intimes et prolongés (actes sexuels). Son diagnostic est évoqué devant la survenue d'un prurit conjugal ou familial à recrudescence nocturne, siégeant aux espaces interdigitaux, aux poignets, aux fesses et à la face postérieure du tronc. On distingue la gale des gens propres et la gale norvégienne. Il faut réaliser un traitement efficace chez toutes les personnes contaminées. En première intention, il repose sur l'administration de benzoate de benzyle, de lindane et de pyréthrine. [...]
[...] Ceci peut s'expliquer, notamment, par un changement des comportements, en particulier chez les homosexuels. En 1999, en Europe, on s'est rendu compte que cette maladie touchait principalement les homosexuels infectés par le VIH, mais aussi les hétérosexuels hommes et femmes. Le mode de contamination est direct et se fait par voie sexuelle et son risque de transmission est de 30 à lors d'un rapport sexuel avec un individu contagieux. Le chancre de la syphilis primaire apparaît au point d'inoculation après une période d'incubation de 3 semaines en moyenne. [...]
[...] Elle est plus élevée chez les populations d'homosexuels. Le VHB touche plus de 500 millions d'individus. Sa présence a été constatée dans le sang, mais aussi dans le sperme et dans les sécrétions vaginales. Elle touche aussi bien les homosexuels que les hétérosexuels. On dénombre trois groupes à risque : Les homosexuels. Les partenaires réguliers de porteurs d'antigène HBs (protéines de l'enveloppe du virus). Les patients hétérosexuels atteints de MST. On estime en France que individus sont infectés par le VHC. [...]
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