Les jardiniers de la folie, Edouard Zarifian, santé mentale, France, maladie mentale, psychiatrie, pouvoirs publics
Par décret du 8 avril 1998, Edouard, Marie, Pascal Zarifian a été promu au rang de chevalier de la Légion d'honneur pour ses 30 années de services rendus à la France. C'est dire combien les compétences de ce chef de service en psychiatrie sont reconnues dans le milieu médical contemporain.
Professeur de psychiatrie et de psychologie médicale à l'Université de Caen, spécialiste en psychopharmacologie et en psychiatrie biologique, ce praticien hospitalier a attiré l'attention des pouvoirs publics sur le fonctionnement de la santé mentale en France.
[...] 11) Les jardiniers de la folie. 12) Vue d'ensemble et jugement personnel. L'auteur dans le monde médical contemporain. Par décret du 8 avril 1998, Edouard, Marie, Pascal Zarifian a été promu au rang de chevalier de la Légion d'honneur pour ses 30 années de services rendus à la France. C'est dire combien les compétences de ce chef de service en psychiatrie sont reconnues dans le milieu médical contemporain. Professeur de psychiatrie et de psychologie médicale à l'Université de Caen, spécialiste en psychopharmacologie et en psychiatrie biologique, ce praticien hospitalier a attiré l'attention des pouvoirs publics sur le fonctionnement de la santé mentale en France. [...]
[...] Mais il y a là un défaut dans la méthode. C'est une grande tentation de chercher à matérialiser la maladie mentale, de passer du “qualitatif” au “quantitatif”, d'une réaction vitale aux mesures des phénomènes cérébraux qu'elle produit. En agissant sur les symptômes, le psychotrope atteint sans aucun doute des structures cérébrales précises. Est-ce à dire que celles-ci rendent parfaitement compte du vital psychique ? L'auteur répond résolument par la négative, car il considère que les résultats obtenus sont insuffisants pour conclure, comme l'écrit Changeux, que toute la vie psychique de l'homme est inscrite dans les molécules cérébrales. [...]
[...] Comme on le voit, il n'est pas facile de fixer avec précision un seuil de la folie. Edouard Zarifian en donne la raison : pour lui, il est impossible de définir la folie en soi. Celle sur laquelle doit statuer le psychiatre est toujours relative. On est le fou des autres, de la société, du groupe social. Dans ces conditions, aucun diagnostic n'est absolu, car il dépend effectivement de la culture du groupe social, auteur de la norme selon laquelle le comportement de chacun est jugé et jaugé. [...]
[...] C'est l'étude des interfaces entre ces éléments qui, seule, peut rendre compte de l'homme tout entier. C'est pourquoi Zarifian fait sa profession de foi en un humanisme qui peut aussi être scientifique. faut croire à l'homme d'abord, à la science ensuite quand elle aura démontré ses bienfaits. L'homme existe aujourd'hui, la science promet pour demain. C'est l'homme qui fait la science, ce ne doit pas être l'inverse” (p. 249). 11) Les jardiniers de la folie. Finalement, nombreux sont ceux qui cultivent la folie et contribuent à la pérenniser. [...]
[...] Les jardiniers de la folie par Edouard Zarifian Paris, éd. Odile Jacob. ème 2 édition oct pages. Plan de la fiche de lecture. L'auteur dans le monde médical contemporain. Place de l'ouvrage dans son œuvre. Plan logique. Qu'est-ce que la maladie mentale ? Le normal et le pathologique. Les médicaments du cerveau. L'homme objet. L'homme sujet. [...]
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