L'ouvrage de Claude Bernard définit les enjeux de la médecine expérimentale comme ayant pour objectif de conserver la santé et de guérir les maladies. Or, nous pouvons répartir les atteintes faites au corps humain en trois grands domaines que sont : la physiologie qui cherche à maintenir les conditions normales et optimales de la vie, autrement dit, la santé; la pathologie qui est la connaissance des maladies et de leurs causes et enfin la thérapeutique dont le but est de combattre et prévenir des maladies par les médicaments.
Cette fiche de lecture reprend brièvement les grandes lignes de l'essai de Claude Bernard.
[...] Il expérimente et observe. L'investigateur procède en quatre étapes : Il observe et constate un fait Il réfléchit à la façon dont traiter ce fait. Il expérimente matériellement Il conclut et observe de nouveaux phénomènes, puis recommence avec ces nouvelles données. Le raisonnement expérimental est objectif, pour être ainsi le moins douteux possible. Claude Bernard revendique l'opinion de Descartes : ne plus se référer à l'autorité, mais se rapporter uniquement à l'évidence. Cet argument n'est pas incompatible avec ce que les grands hommes de la science ont fait dans le passé. [...]
[...] Fiche sur l'introduction à l'étude de la médecine expérimentale - Claude Bernard 2 enjeux : Conserver la santé et guérir les maladies. Définie par trois points : - La PHYSIOLOGIE = Maintenir les conditions normales et optimales de la vie : maintenir la santé. - La PATHOLOGIE = la connaissance des maladies et de leurs causes. - La THERAPEUTIQUE = Combattre et prévenir des maladies par les médicaments. Ces trois notions étaient séparées pendant la médecine empirique ; idée de raisonnement scientifique ; se basent sur des faits réels, raisonnables. [...]
[...] Une information sera ignorée si elle est douteuse. Les phénomènes du corps humain sont sensiblement identiques. Pourtant, ils peuvent radicalement changer en fonction des conditions extérieures Claude Bernard ne revendique pas complètement l'emploi du calcul en physiologie. Il est trop complexe de prévoir (selon lui) grâce aux calculs le fonctionnement chimique de la respiration animale. Selon lui une dissection et une analyse totale des organes sont plus dignes de confiance des probabilités qui même si elles sont mathématiques ne sont pas rigoureusement exactes. [...]
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