Santé - médico-social, L'examen clinique en kinésithérapie respiratoire, Dominique DELPLANQUE, Marc ANTONELLO, ventilation, toux, expectoration, hypoxémie, hypercapnie, auscultation
Cet article explique comment doit se dérouler un examen clinique en kinésithérapie respiratoire. Tout d'abord, il détaille l'interrogatoire fait au patient. C'est le premier contact avec les malades, il est donc très important qu'il se passe bien. Il faut demander l'anamnèse du patient, ce qu'il sait de sa maladie. Pendant cet entretien, on lui demande comment il ressent sa gêne et quel impact son trouble a sur son environnement.
[...] La dyspnée est un symptôme commun à ces deux pathologies, c'est un signe de la difficulté à maintenir un régime ventilatoire suffisant. L'auscultation thoracique du malade permet d'évaluer le fonctionnement de l'appareil respiratoire. C'est un examen important du bilan respiratoire. Pour la kinésithérapie, elle permet d'évaluer un état instantané pour poser un objectif et d'évaluer le comportement dynamique des voies aériennes. Il faut alors écouter les bruits respiratoires. Ils peuvent être normaux c'est-à-dire de faible intensité. Les bruits pathologiques peuvent se traduire par des râles, des souffles ou des frottements. [...]
[...] Les auteurs expliquent plusieurs examens ; l'examen clinique de la ventilation, l'examen de la toux et de l'expectoration, les signes cliniques d'hypoxémie et d'hypercapnie, l'auscultation. Ils divisent l'examen clinique de la ventilation en deux parties: - L'examen morphostatique où on sera à la recherche de déformation thoraco- rachidienne qui serait éventuellement la cause des problèmes de respiration du patient. - L'examen morphodynamique, on est à la recherche des signes traduisant un dysfonctionnement dynamique de la ventilation. On surveille alors la une symétrie entre les hémithorax, l'activité et la tonicité des abdominaux, la respiration à lèvres pincées, l'allongement du temps expiratoire . [...]
[...] Il faut ausculter les deux phases de la respiration dans les parties antérieures et postéro-latérales du thorax. L'auscultation doit se faire de haut en bas et de façon symétrique. La palpation permet de révéler des zones sensibles lors de la respiration, des grosseurs ou masses anormales. On peut même percevoir des zones d'encombrement bronchique et de contracture musculaire. Elle se pratique avec la paume de la main appliquée sur le thorax du patient. Les auteurs nous expliquent que les risques cardio-vasculaires varient selon le patient. La dyspnée se quantifie par une EVA. [...]
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