Le présent ouvrage est composé de quatorze chapitres que l'on pourrait diviser en deux grandes parties, à savoir, l'histoire proprement dite des épidémies et l'adaptation de l'espèce humaine face aux agressions extérieures ainsi que les modes de fonctionnement de ces dernières. L'introduction nous rappelle comment les bactéries sont à la base de toute forme de vie depuis le précambrien. Leur présence est pourtant à double tranchant et peut revêtir divers aspects selon leur hôte. En effet, les bactéries sont nécessaires au bon fonctionnement de certains organes, mais peuvent aussi déclencher des infections. De plus, une même bactérie peut provoquer une maladie grave chez l'homme et rien chez l'animal. Ces affections peuvent décimer une population entière et avoir des conséquences importantes sur le plan démographique ou alors ne toucher que quelques individus. Certains climats comme ceux des latitudes tropicales sont plus propices que d'autres au développement de certaines pathologies.
[...] Plus concrètement, lors d'une transfusion ce sont les groupes sanguins qui prévalent sur la physionomie. Pourquoi la sélection naturelle ne sélectionne pas les meilleurs gènes et conserve tous les allèles ? Selon Motoo Kimura, la diffusion des allèles est aléatoire ; l'explication sélectionniste considère que l'hétérogénéité du patrimoine génétique correspond à l'hétérogénéité de la niche écologique. Il s'agit là d'une population dite génétiquement polymorphe aux qualités multiples qui voit ses ressources augmenter et la compétition diminuer, contrairement à une espèce monomorphe où les individus auraient les mêmes envies et se retrouveraient sur un espace surpeuplé. [...]
[...] Les épidémies dans l'histoire de l'homme, de la peste au SIDA, de J. Ruffié et J.C Sounia Le présent ouvrage est composé de quatorze chapitres que l'on pourrait diviser en deux grandes parties, à savoir, l'histoire proprement dite des épidémies et l'adaptation de l'espèce humaine face aux agressions extérieures ainsi que les modes de fonctionnement de ces dernières. L'introduction nous rappelle comment les bactéries sont à la base de toute forme de vie depuis le précambrien. Leur présence est pourtant à double tranchant et peut revêtir divers aspects selon leur hôte. [...]
[...] La position bipède a permis à l'homme d'agrandir la taille de son cerveau et de devenir le plus avancé des primates. Cette intelligence permet à l'homme de coloniser de nouveau milieu. Il ne s'agit pas d'une adaptation biologique comme pour les animaux et végétaux, mais d'une adaptation culturelle et technique. Le sapiens ne crée pas d'autres espèces : il a inventé des civilisations (p. 35). L'adaptation biologique nécessite beaucoup plus de temps que la culturelle, car elle a besoin de plusieurs générations pour aboutir. [...]
[...] Les maladies font office de régulation de la population sous deux formes : - endémique : elles frappent de façon chronique et permanente ; - épidémique : elles touchent une importante partie de la population. Une épidémie qui touche de grandes aires géographiques est appelée pandémie. Entre deux épidémies il se peut que la maladie semble disparaître, comme la peste. On distingue les maladies virales, infectieuses et parasitaires. Les virus sont des entités biologiques qui nécessitent une cellule hôte, dont ils utilisent les constituants pour se multiplier. Ils ne peuvent vivre longtemps hors d'un organisme et se fixent parfois sur les chromosomes entraînant la dégénérescence ou la destruction d'un tissu. [...]
[...] Les parasites, eux, unicellulaires ou pluricellulaires provoquent de nombreuses maladies, comme le palu ou le ténia. Il existe trois modes de transmission : - la contagion directe d'homme à homme, comme la fièvre typhoïde, la tuberculose, la rougeole ; - la contagion indirecte qui se fait par un hôte vecteur, comme le palu ; - des maladies animales peuvent aussi atteindre l'homme, mais de manière accidentelle, comme la fièvre jaune. Les épidémies qui s'ensuivent sont catastrophiques. Selon le patrimoine génétique, les individus font une forme bénigne ou maligne d'une attaque virale, bactérienne ou parasitaire. [...]
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