Maladies créées par l'homme, dégradation de l'environnement, santé, Dominique Belpomme, scientifique, monde occidental, problèmes de santé, USA, Europe, médecine contemporaine, cancer, maladies de civilisation
En guise d'introduction à son ouvrage, le professeur Belpomme se livre à une certaine justification des choix d'écriture réalisés. La couleur est donc clairement annoncée. Il ne prétend aucunement écrire un livre d'opinion, mais bien au contraire étayer ses propos par des faits scientifiques avérés. Il va alors traiter des problèmes de santé, mais d'une façon inhabituelle. Son approche est en effet inspirée de celle de Théodore Monod (naturaliste, explorateur, érudit et humaniste français décédé en novembre 2000 à Versailles). En cela son discours sera largement ouvert à la nature, l'environnement au sens large du terme, la société, mais aussi l'écologie. Partant de l'approche d'un cancérologue, il étoffera et élargira alors le champ de sa réflexion.
[...] En cela son discours sera largement ouvert à la nature, l'environnement au sens large du terme, la société, mais aussi l'écologie. Partant de l'approche d'un cancérologue, il étoffera et élargira alors le champ de sa réflexion. C'est donc tout naturellement que l'ouvrage commence par une mise en perspective du cancer dans notre société. L'accent est nettement mis sur la déclaration de guerre au cancer faite par le Président, mais tous les problèmes relatifs à l'occultation de cette maladie sont également soulignés (malversations de l'ARC par exemple ou encore rôle des médias dans l'occultation du cancer depuis l'apparition du sida.). [...]
[...] Il se produit le même type de phénomène concernant les risques sanitaires de la pollution environnementale ». Après avoir démontré de manière évidente le lien existant entre santé et environnement (les preuves fourmillent dans ce livre et il serait trop long de les expliciter, voire impossible de n'en choisir qu'une qui soit plus crédible que les autres), le professeur cherche ensuite à vérifier si ce modèle « cancer » peut être appliqué à d'autres maladies. C'est alors que l'on découvre des problèmes tout aussi graves tels que la stérilité et les malformations congénitales voir parfois certaines maladies orphelines. [...]
[...] Toutefois pour finir sur une note d'espoir, le cancérologue dégage 7 raisons principales qui nous permettent aujourd'hui de croire en un avenir meilleur : 1 - Le rôle des intellectuels 2 - Les mouvements écologiques et leur dynamisme 3 - La montée en puissance des femmes dans la société civile 4 - Le changement des mentalités. L'homme est un animal intelligent qui devrait prendre conscience de la dangerosité de notre situation actuelle - Les médias et leur compréhension (c'est à dire que ceux-ci fassent un choix entre le jeu des lobbies et participer à notre combat actuel) 6 - La montée en puissance de l'Europe (face aux œillères des USA) 7 - La compréhension de nos hommes politiques, en particulier du président de la République Conclusion « Aucun de nos problèmes de santé ne pourra être résolu sans prendre en compte prioritairement l'environnement et le cancer en est le meilleur exemple » « Il y a des temps et je crois que celui-ci en est un où il ne suffit pas de dire la vérité, il faut la crier ». [...]
[...] C'est le cas de la pollution dans nos assiettes (additifs, « malbouffe »). On évoquera également les pollutions par le bruit, les stress renouvelés qui peuvent être à l'origine de névroses ou psychoses, ou encore la pollution intellectuelle ou morale venant de la publicité Cette augmentation des polluants et donc des pathologies entraîne de fait une crise. Celle-ci explique les problèmes que nous connaissons actuellement au niveau de la prise en charge sociale, les retraites, la prise en charge des personnes âgées, l'assurance maladie des réformes apparaissent nécessaires (être plus strict, réorganiser et prévenir.) Si l'homme a par le passé réussi à remporter de nombreuses victoires à travers la médecine (peste, variole, découverte de la vaccination ou de la pénicilline) ; cela ne saurait être le cas aujourd'hui. [...]
[...] Des chiffres qui laissent interrogateurs quant à la cause des 120 000 autres D.Belpomme trouve la réponse dans notre mode de vie, c'est à dire dans notre environnement pris au sens large du terme. Aujourd'hui, il ne suffit plus de considérer uniquement la maladie ; mais aussi ses causes : de nombreux cancers sont dus à des facteurs de caractérisation physiques, mais avant tout chimiques introduits dans l'environnement. (Radiations ionisantes, produits chimiques, virus ou microbes que nous rendons plus virulents, exposition à l'amiante, pollution industrielle, mais aussi domestique, dioxines, pesticides [DDT] ) Écologie et santé, environnement et cancer sont liés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture