La variation de l'audition avec l'age est un sujet qui a été très médiatisé au cours de cette année, tout d'abord avec l'apparition d'une sonnerie de téléphone portable inaudible pour les plus de 25 ans, puis avec la commercialisation en France du «Beethoven» un répulsif auditif anti-jeunes, émettant un son a très haute fréquence, et déjà bien utilisé en Grande-Bretagne. La polémique engendrée lors de sa mise en vente sur le marché français a attiré notre attention sur l'ouïe et sur la variabilité de ce sens très important dans la vie courante. Notre projet initial était d'observer les variations de l'audition avec l'âge en analysant une population composée de différentes tranches d'âge. Cependant sa réalisation nous a paru matériellement difficile, les expériences devant être exécutées toujours de la même manière et ne pouvant se réaliser qu'au Lycée du Parc. De plus, une étude rigoureuse doit être faite en faisant varier un minimum de paramètres .Or en considérant seulement l'age, nous aurions négligé d'autres facteurs déterminants tels que l'environnement sonore dans lequel les personnes évoluent ou ont évolué au cours de leur vie. Nous avons donc décidé de restreindre les paramètres : âge et le style globale de vie, en choisissant une population d'étudiants de 18 ans (résolvant en même temps les problèmes matériels posés).Nous avons également choisi de limiter l'effet de l'environnement à l'utilisation du baladeur mp3, qui depuis une dizaine d'années est de plus en plus soutenue tant chez les jeunes que chez les adultes.
En effet, l'invention continue de modèles possédant chaque fois davantage de mémoire et de capacité sonore pousse les utilisateurs à écouter de la musique via un lecteur mp3 de plus en plus souvent et pendant plus longtemps. Ainsi le danger encouru par l'utilisation intensive d'un lecteur mp3 est un problème réel et actuel, nous avons donc décidé de nous y intéresser. Nous nous sommes donc demandé quelle est l'influence du lecteur mp3 sur l'audition d'une population de 18 ans. Dans un premier temps, nous expliquerons le protocole utilisé pour l'obtention d'audiogrammes, puis nous verrons si les résultats obtenus lors de la phase expérimentale nous permettent d'incriminer à l'utilisation du MP3 une quelconque baisse de l'ouïe Pour finir, nous nous interrogerons, sur la validité de nos travaux.
[...] Le Mp3 peut être la cause de cette nuisance. Ainsi, la présence d'un pic négatif aux alentours des 4000 Hz est synonyme d'une utilisation excessive de MP3. L'utilisation du MP3 entraîne donc une modification notable de l'audition. Etude statistique Nous avons classé les 20 individus en 3 groupes selon leur fréquence d'écoute du MP3 Le groupe A est composé des individus écoutant le Mp3 environ une heure par mois Le groupe B est composé des individus écoutant le Mp3 une heure par semaine. [...]
[...] Ces bruits empêchaient l'individu passant le test d'entendre le son émis par le GBF. Notre TIPE porte sur l'audition, par conséquent, nous avons suivi les conseils du Docteur Tessier pour obtenir des résultats exploitables. Cependant, à la différence des détections médicales, nous n'avons pu isoler correctement les individus du bruit extérieur. Le casque antibruit ne réduisait qu'en partie le bruit ambiant (voitures dans la rue, bruits des ordinateurs, passage du personnel de laboratoire même si nous étions dans une zone calme. [...]
[...] Edelman Nouvelles technologies, aliénation ou hypermodernité Philippe Moati Faut-il avoir peur des nouvelles technologies ? [...]
[...] Influence de l'utilisation du mp3 sur l'audition d'une population de 18 ans Résumé Nous avons décidé d'étudier la variabilité de l'audition. Plus précisément, l'influence du lecteur Mp3 sur l'audition chez une population âgée de 18 ans. Pour cela, nous avons soumis vingt individus à un test d'audition. L'analyse des résultats a permis de mettre en évidence un pic à 4000 Hz, synonyme d'une perte d'audition due à une nuisance sonore répétitive. Nous avons procédé par la suite à une analyse et une critique des résultats. [...]
[...] Il aurait fallu pour cela que le nombre d'individus testés soit beaucoup plus grand, comme l'expliquait le docteur Tessier : les résultats sont significatifs à partir de 3000 individus. En effet, on se sert pour calculer la valeur moyenne de l'intensité minimale de l'ensemble des résultats. Il semble logique que plus le nombre d'individus analysés est grand, plus la valeur moyenne calculée se rapproche de la réalité. Nos résultats donnent donc une approximation de la moyenne. La suite de notre étude reposant sur cette approximation, nous comprenons aisément que le trop faible échantillonnage fausse les résultats. [...]
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