Madame L. est une femme âgée de 82 ans entrée le 30 novembre 2009 dans le service de rhumatologie du CH pour tassements vertébraux suite à une chute à domicile. Madame L. était parfaitement autonome à domicile mais a maintenant besoin d'aide pour ses soins d'hygiène et de confort, pour la marche, les transferts (lit/fauteuil), monter et descendre les escaliers.
Madame L. doit rester un maximum alitée suite à son tassement vertébral mais refusant la toilette au lit, celle-ci se fera donc au lavabo selon ses disponibilités (douleurs).
Elle n'a aucun souci d'incontinence urinaire et fécale mais présente comme antécédents de nombreuses cystites (inflammation de la vessie) et diarrhées.
La cystite est la forme d'infection urinaire la plus courante, elle touche presque uniquement les femmes. La plupart du temps, l'inflammation est provoquée par la prolifération de bactéries intestinales de type Escherichia coli, qui sont nombreuses aux environs de l'anus. Les bactéries passent de la région vulvaire à la vessie en remontant l'urètre. Tout ce qui gêne la vidange de la vessie augmente le risque de cystite.
Chez la femme, la proximité entre l'anus et le méat urinaire (l'orifice externe de l'urètre) facilite grandement l'accès de l'urètre aux bactéries intestinales provenant du rectum. Par ailleurs, l'urètre féminin étant très court (à peine 4 cm), cela facilite l'accès des bactéries à la vessie.
Dans cette situation, la cystite est un risque infectieux car elle est provoquée par la prolifération de bactéries.
[...] ne présente aucune gêne ni douleur. - Eviter l'humidité et la chaleur car elles favorisent la transpiration et donc la prolifération de microbes : éviter le port de vêtements trop serrés et sous vêtements synthétiques, changer quotidiennement de sous vêtement. Critères d'évaluation : surveillance de l'état cutanée (rougeur, lésions). Ici Madame L. ne présente pas de rougeur ni de lésions au niveau des tissus et est d'accord pour changer de sous-vêtement quotidiennement. - Inciter Madame L. à uriner régulièrement (l'accompagner aux toilettes, lui proposer le bassin ou la chaise pot) car le flot urinaire expulse les bactéries et rend plus difficile leur ascension vers la vessie et les reins. [...]
[...] L'hygiène en infectiologie. Etude de cas Madame L. est une femme âgée de 82 ans entrée le 30 novembre 2009 dans le service de rhumatologie du CH pour tassements vertébraux suite à une chute à domicile. Madame L. était parfaitement autonome à domicile mais a maintenant besoin d'aide pour ses soins d'hygiène et de confort, pour la marche, les transferts (lit/fauteuil), monter et descendre les escaliers. Madame L. doit rester un maximum alitée suite à son tassement vertébral mais refusant la toilette au lit, celle-ci se fera donc au lavabo selon ses disponibilités (douleurs). [...]
[...] Tout ce qui gêne la vidange de la vessie augmente le risque de cystite. Chez la femme, la proximité entre l'anus et le méat urinaire (l'orifice externe de l'urètre) facilite grandement l'accès de l'urètre aux bactéries intestinales provenant du rectum. Par ailleurs, l'urètre féminin étant très court (à peine 4 cela facilite l'accès des bactéries à la vessie. Dans cette situation, la cystite est un risque infectieux car elle est provoquée par la prolifération de bactéries. Afin d'éviter ce risque infectieux, plusieurs recommandations sont à suivre : - S'hydrater suffisamment (1,5L à 2L/jour) pour que les urines soient moins concentrées et diminuer le risque d'infection : inciter Madame L. [...]
[...] ne présente pas de douleurs ou brûlures mictionnelles. - Veiller à ce que les bons gestes soient adoptés : s'essuyer d'avant en arrière afin de ne pas contaminer l'urètre avec des bactéries de l'anus et respecter l'hygiène des mains (lavage simple) après chaque passage aux toilettes. Critères d'évaluation : éducation de la patiente et surveillance accrue des bons gestes par le soignant. Madame L. se lave les mains correctement après chaque passage aux toilettes et s'essuie correctement de l'avant vers l'arrière. [...]
[...] élimine suffisamment (près de 2,5L/jour). - Veiller à ce que les urines soient normales (odeur, aspect, couleur), qu'il n'y ait pas de dysurie (douleur à la miction) et si besoin effectuer une bandelette urinaire : examen médical permettant le dépistage de maladies rénales ou des voies urinaires. Immergée brièvement dans l'urine et ensuite lue par le praticien en la comparant à une échelle colorimétrique, elle permet de déterminer le pH et de rechercher la présence dans les urines de glucose, de corps cétoniques, de leucocytes, de nitrites , de protéines et de sang. [...]
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