Présentation de la situation :
Mme D., 38 ans, présente un diabète de type 2 (insulinodépendant) depuis 3 ans.
Elle est divorcée depuis 6 mois et a 3 enfants qu'elle a en garde alternée deux semaines par mois. Mme D. est perturbée par cette situation. C'est son ex-mari qui s'occupait de sa prise en charge, de son alimentation, de ses injections…
Mme D., dépassée par les évènements a donc fait appel à des infirmières à domicile pour l'aider dans sa prise en charge, cela fait déjà 3 jours. Les visites se font 3 fois par jour, soit une fois avant chaque repas.
[...] n'a pas le moral depuis le début des interventions infirmières (cela fait 3 jours). Jusque-là, Mme D. ne s'est pas confiée, elle restait refermée sur elle-même. Dans cette vidéo, nous verrons qu'au 4ème jour, à l'heure du repas de midi, des questions lui sont posées pour voir ce que Mme D. a retenu de l'éducation de la maladie faite auparavant, étant donné que des erreurs ont été vues, mais Mme D. se décompose et se livre à nous Évaluation de la situation relationnelle : En ce qui concerne la communication verbale, des questions sont posées par l'infirmière afin de comprendre ce qui ne va pas et de pousser la patiente à la discussion, l'approfondissement du problème. [...]
[...] Lui faire distinguer la maladie à son mari. Choix de la situation relationnelle : Nous avons choisi cette situation, car elle a été observée par une de nous et nous a touchées. En effet, on retrouve souvent des patients diabétiques refusant de se prendre en charge seul, alors qu'il le pourrait, aussi bien à domicile, qu'en milieu hospitalier, mais aussi dans notre vie personnelle. Il est alors bien de les pousser à retrouver une autonomie, de leur donner envie de se prendre en charge, de mobiliser tous les moyens pour avoir une vie la plus sereine possible, vivre avec la maladie, mais dans les mêmes conditions que tout autre individu. [...]
[...] de se remémorer l'entretien afin d'y réfléchir et de se remettre en question. En ce qui concerne la communication non verbale, l'infirmière demande à la patiente si elle peut s'assoir à côté d'elle. Cela facilite un climat de confiance, évite que Mme D. se sente en position d'infériorité. Mme D. étant très renfermé (les bras croisés, le regard fuyant) l'infirmière à peu de contact avec elle pour ne pas l'oppresser Elle pose juste la main sur son bras au moment où Mme D. [...]
[...] De plus, les soins ne respectent pas toutes les règles d'hygiène et d'asepsie, nous nous en excusons. À la fin de l'entretien, l'infirmière a réussi à élaborer un climat de confiance et aurait donc pu se rapprocher de la patiente, instaurer ainsi une complicité naissante. Le projet de soin est rappelé à la patiente trop tardivement dans l'entretien. Peut être que si ont lui avait rappelé avant, ça nous airait aidé à avancer dans notre objectif. On ne vérifie pas suffisamment que le projet est compris par le patient. [...]
[...] Et enfin la précision de ses paroles facilite la compréhension de la patiente. L'infirmière adopte des attitudes de PORTER : - le conseil, aide à avoir une vision de la situation différente de ce qu'elle exprime, à savoir le mari/la maladie qu'elle associe, mais qu'elle devrait peut-être dissocier. - Le soutien, aide à faire parler la patiente, qu'elle se sente comprise et donc prenne confiance. C'est une sorte de sécurité pour la patiente. - L'enquête, amène à savoir pourquoi Mme D. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture