Le vieillissement concerne tous les êtres vivants, puisque qui dit "vivant" sous-entend un processus vital qui comprend la reproduction, la gestation, la naissance, le développement, la maturité, la dégénérescence ("l'usure") et la mort. Le végétal, l'animal et l'homme sont concernés. Ces trois entités connaissent des fins de vie accidentelles comme naturelles. Les formes en sont bien sûr différentes, mais toutes rencontrent des pathologies et une vulnérabilité dues au vieillissement. Au sujet des êtres vivants animés, le processus de vieillissement agit au niveau biologique, psychique, cognitif et souvent social. Enfin, si la maladie d'Alzheimer, rencontrée chez le sujet humain, est une démence sénile, les démences séniles ne se réduisent pas à la maladie d'Alzheimer.
[...] De nombreux facteurs variant selon les expériences attestent de la fluctuation des résultats obtenus. Les outils utilisés et l'organisation des perceptions, déterminant de la mémorisation, ainsi que les caractéristiques propres au sujet influencent les résultats. La motivation du sujet oriente de façon pertinente ses performances mnésiques. Aussi, le contexte affectif joue un grand rôle dans cette tâche. Également, plus l'individu est actif dans son effort de mémorisation, plus la rétention mnésique sera optimale. Enfin, plus l'objet à mémoriser lui sera familier, meilleur en sera le résultat. [...]
[...] Les apraxies sont constantes (perturbations des réalisations gestuelles). L'apraxie constructive est un trouble de la production et copie de dessins, la troisième dimension disparaît dans les dessins. Enfin, la prosopagnosie (trouble de la reconnaissance des visages) est fréquente à un stade avancé de la maladie : le patient ne se reconnaît plus sur les photographies ou dans le miroir. La démence fronto-temporale La démence fronto-temporale comme son nom l'indique, caractérise des dégénérescences lobaires fronto-temporales (DLFT), et représente la deuxième cause de démence dégénérative après la maladie d'Alzheimer. [...]
[...] L'essentiel de l'élaboration de la représentation mentale est donc le procédé actif d'inférence qui utilise diverses sources de connaissances. En particulier, l'objet représenté n'est pas le même que l'objet dans la tête L'influence du sujet dans ces processus est prépondérante : l'objet n'est qu'une ébauche sur laquelle se greffe la représentation mentale. Les recherches portant sur la compréhension sont récentes et relativement peu nombreuses par rapport à celles sur la mémoire. En effet, après les premiers travaux de Binet et de Henri vers 1894, ce thème va disparaître des recherches en psychologie jusque vers les années 1970. [...]
[...] Alors la représentation se trouve prévalente pour les activer en fonction de la situation à gérer. La représentation les organise en apportant un sens, une signification en interprétant à partir de la mémoire à long terme (MLT) et en rapport à la situation ; mais aussi, elle ordonne, trie, détermine, définit et organise les connaissances (MLT) en les orientant de telle sorte à obtenir la résolution du problème. La représentation se définit par la signification et le contrôle des connaissances dans le traitement de l'information et la résolution de la situation. [...]
[...] Le regard social ne reste jamais indifférent à un propriétaire promenant son chien. La présence de l'animal représente un facilitateur social et renvoie à la personne une image souvent favorable. Le regard de l'autre permet donc de ne pas tomber dans l'anonymat, et tout autant, sert de miroir au sujet. Ces relations miroirs ne sont donc pas uniquement renvoyées par l'autre humain mais également et, peut-être surtout, par l'autre animal aimant La relation que le sujet entretient avec son animal, la valeur et la reconnaissance que l'animal lui adresse, conforte son narcissisme, son estime de soi, et sa sensation d'être-au- monde. [...]
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