On appelle traumatisme crânien toute atteinte cérébrale ou bulbaire (atteinte du cerveau ou de sa base) caractérisée par une destruction ou une dysfonction du tissu cérébral (neurones et leurs prolongements) provoquée par le contact violent entre le tissu cérébral et la boîte crânienne. Il peut aussi être causé par une fracture ouverte ou par un objet pénétrant.
Pour qu'il y ait traumatisme crânien, il faut que le cerveau ait été secoué ou frappé directement ou indirectement, de façon à provoquer la destruction de cellules ou à entraîner une irrégularité dans son fonctionnement normal.
Avant 45 ans, le traumatisme crânien est la principale cause de mortalité et de handicap sévère.
Les causes principales sont : les accidents de la voie publique (environ 75%), les accidents domestiques (chutes 11%), les AVC, les tumeurs (9%), les agressions.
[...] Prévention des complications L'IDE devra porter son attention sur : - Troubles du décubitus: risque d'infection urinaire, pulmonaire, altération de l'état cutané Dénutrition Epilepsie post-traumatique Agitation Crises neurovégétatives: tachycardie, clonies Hypoventilation: surveiller la clinique, faire des GDS et voir avec le médecin pour toujours avoir des paramètres de respirateur mis à jour en fonction du patient. Attention, en éveil, le patient à tendance à désadapter son respirateur. Les traitements immédiats Ils sont fonction de la présence ou pas d'une perte de connaissance et/ou d'une fracture de la boîte crânienne. [...]
[...] Malgré la sédation, certains patients restent agités. Le médecin peut donc prescrire des moyens de contention (pour éviter les risques de chute) La prise en charge relationnelle du patient et de sa famille Un traumatisme crânien reste toujours un évènement inattendu, brutal et qui apparait la plupart du temps dans un contexte accidentel générant beaucoup d'angoisse. D'où l'importance du rôle IDE pour la prise en charge du patient et de sa famille. En collaboration avec le chirurgien, il faudra répondre aux questions de la famille et établir une relation de confiance, de dialogue et de communication afin d'envisager de la meilleure façon qu'il soit le devenir du patient. [...]
[...] Le patient est mis sous vasoconstricteurs. Cela permet de jouer avec la TA et donc de maintenir une PPC correcte. Les patients seront sous narcoleptiques afin de diminuer le métabolisme cérébral et garder les patients endormis. Selon la PIC, on utilisera un traitement plus ou moins fort. Ex : si PIC >25 mmHg, le Nesdonal sera utilisé. Il faudra veiller au risque d'anysocorie (une pupille en myosis et une en mydriase). Il y aura prescription d'analgésiques pour la douleur. Ex. [...]
[...] vérifier que le ballonnet de la sonde d'intubation est gonflé correctement. changer tous les jours le lieu de fixation pour prévenir les escarres. ✔réaliser sur PM des GDS. ✔surveillance de la PEP: une pression positive constante permet de garder les alvéoles pulmonaires ouvertes afin d'éviter l'atélectasie. ✔surveiller la Fi02: la fraction inspirée en oxygène du mélange gazeux que respire la personne. On ne laisse pas très longtemps un patient intubé (45 jours), sinon on met une canule de trachéotomie pour relier au respirateur. [...]
[...] Ces troubles font l'objet de traitements spécifiques Psychologiques Rencontrer une personne ayant été victime d'un traumatisme crânien, c'est rencontrer quelqu'un qui vit une expérience tout à fait singulière. Fortement chargée émotionnellement, cette expérience touche l'ensemble de son existence. Parmi les séquelles psychologiques, on retrouve : Le déni qui est un mécanisme de défense qui empêche la prise de conscience des troubles. L' exacerbation du caractère: le traumatisme accentue le caractère initial du patient. Si avant le patient avait tendance à être manipulateur, après le traumatisme il le sera beaucoup plus. L'anosognosie c'est-à-dire l'incapacité de prise de conscience des troubles. [...]
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