Traumatisme crânien, fonctionnement normal du cerveau, échelle de coma de Glasgow, examen neurologique, lésions intracrâniennes
Le traumatisme crânien est une atteinte cérébrale ou bulbaire (atteinte du cerveau ou de sa base), caractérisée par une destruction ou une dysfonction du tissu cérébral. Cela est provoqué par un contact brusque, c'est-à-dire une accélération, une décélération ou une rotation, entre le tissu cérébral et la boite crânienne. Il est donc possible de parler de traumatisme crânien lorsque le cerveau est secoué ou frappé directement ou indirectement, et que cela entraine une destruction cellulaire ou une irrégularité dans son fonctionnement normal.
Il est nécessaire de comprendre et connaître la structure d'un cerveau qui fonctionne normalement avant de pouvoir mettre en évidence que le traumatisme crânien va perturber ce fonctionnement en entrainant diverses séquelles.
[...] Outre l'aspect neurologique du traumatisme crânien, ce dernier est particulier dans le sens où toutes les victimes sont différentes, et suivant la personnalité, l'âge et le comportement de chacune d'elles, elles ne réagiront pas de la même manière face à ce traumatisme et à ses conséquences. Bibliographie Le traitement initial du traumatisé crânien grave Jérôme Paquet. Traumas crânien sévère Alain Bloc. Mémoire Le handicap invisible : un concept à définir pour le traumatisme crânien BOURRELLIER Magali, sous la direction de Marie de JOUVENCEL. Vivre au quotidien avec un traumatisé crânien, guide à l'attention de la famille et des proches Sous la direction de Hélène OPPENHEIM- GLUCKMAN. [...]
[...] C'est en s'appuyant sur l'imagerie cérébrale qu'on peut les distinguer. Il y a ensuite les lésions primaires ou secondaires : les lésions qui se produisent au cours des 250 premières millisecondes sont primaires, alors que les lésions secondaires se forment plus tard (quelques minutes ou quelques heures après). Il y a également les lésions ouvertes ou fermées : les traumatismes crâniens ouverts se distinguent des fermés par le fait que l'enveloppe osseuse et la dure-mère ne sont plus intactes. Enfin, les lésions retardées ou tardives : les lésions retardées se produisent quelques jours après le traumatisme initial alors que les lésions tardives se produisent quelques semaines ou quelques mois après le traumatisme initial. [...]
[...] Il peut s'agir d'un traumatisme crânien léger : sans perte de connaissance et sans fracture du crâne ; d'un traumatisme crânien modéré : avec une perte de connaissance initiale excédant quelques minutes ou avec des fractures du crâne ; ou encore d'un traumatisme crânien grave : avec un coma d'emblée, avec ou sans fractures du crâne associées. Tableau 1 Les différents traumatismes crâniens établis par le score de l'échelle de Glasgow Le taux de morbidité (nombre de personnes souffrant d'une maladie donnée pendant un temps donné), ainsi que celui de mortalité, varient en fonction de l'importance du traumatisme crânien. En effet, ces taux vont augmenter en fonction de la gravité du traumatisme. [...]
[...] Lors de traumatisme par accélération décélération, tous les nerfs sont menacés par une lésion indirecte, où ils peuvent subir un étirement ou une contusion. Cependant, d'autres nerfs peuvent être menacés par une lésion directe, comme par exemple les nerfs optique ou olfactif s'il y a une fracture de l'étage antérieur de la base du crâne. Les nerfs peuvent également endurer les effets dus à la propagation de l'onde causée par le choc. Ces lésions nerveuses ne sont que très rarement perçues directement par scanner ou IRM. [...]
[...] Le lobe occipital, représenté en bleu, est le lobe le plus petit et se caractérise essentiellement par la présence des aires visuelles. Enfin, le lobe frontal, en orange, est quant à lui le lobe le plus volumineux du cerveau : il comprend les aires motrices mais aussi d'autres aires qui assurent, entre-autre, le comportement, le langage, la planification, l'organisation intellectuelle. Le lobe frontal est une aire associative, et l'association est la base de l'intelligence humaine : il est donc extrêmement important. Le lobe frontal est la partie du cerveau la plus souvent endommagée lors d'un traumatisme crânien. [...]
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