Transplantation, cardiaque, technique, insuffisance cardiaque, coeur, rythme, greffe, greffon
Introduction :
La première transplantation cardiaque a été réalisée par le professeur Barnard en Afrique du Sud le 3 Décembre 1967. Les premiers transplantés ne vivaient pas longtemps à cause du phénomène de rejet, pas encore maitrisé.
C'est dans les années 70 que des progrès importants sont réalisés tels que la préservation du coeur grâce au froid et l'apparition d'un traitement antirejet : la ciclosporine.
La transplantation cardiaque est une intervention très lourde, encore assez rare, car difficile. En effet pour la pratiquer plusieurs conditions doivent être réunies.
Le receveur ne doit pas être porteur de certaines maladies et doit appartenir au groupe sanguin et HLA du donneur.
Cette opération est exclusivement réservée aux personnes atteintes d'insuffisance cardiaque, c'est-à-dire aux personnes dont le coeur n'est plus en état de fonctionner pour diverses raisons.
L'acte demande une grande rapidité de tous les intervenants : le coeur peut tenir en moyenne 6 heures en dehors d'un corps.
Une fois le nouveau coeur en place, les difficultés sont toujours présentes, en effet, les risques de rejet et d'autres maladies sont très importants et un traitement à vie est alors mis en place.
[...] Le cœur s'épuise et finit par ne plus fonctionner. Le suivi médical du greffé est essentiel. Il doit donc être régulier, notamment pour la surveillance du dosage de ciclosporine et pour réaliser des biopsies du cœur à la recherche de signe de rejet (prélèvements dans le muscle cardiaque). Après la greffe une réadaptation cardiaque est nécessaire afin de permettre au patient de se réadapter progressivement à l'effort physique. Conclusion : En quarante ans de transplantations cardiaques, les techniques et la prise en charge des malades ont beaucoup évolué, tant dans la préparation que dans la réalisation de l'acte .De plus les nouveaux traitements assurent un meilleur taux de réussite. [...]
[...] Le cœur malade est alors enlevé, en laissant en place une partie des oreillettes droites et gauches sur lesquelles va être suturé le nouveau cœur. Après l'opération, la réaction du système immunitaire face à l'organe greffé est comparable à celle mise en œuvre en cas d'infection. Le greffon est considéré comme un intrus contre lequel les défenses de l'organisme se mobilisent. Depuis les quarante dernières années, les techniques de transplantation cardiaque ont très évolué. Le taux de survie après cet acte est maintenant assez élevé puisqu'il est de 90%. [...]
[...] Les raisons qui conduisent à une insuffisance cardiaque sont multiples : ( Les obstacles à l'éjection (Les troubles du rythme ( La difficulté du cœur à se contracter Au début, pour assurer le surcroît d'effort qu'on lui réclame, le cœur va augmenter le nombre et/ou la longueur de ses fibres musculaires. Résultat : il va grossir. L'insuffisance cardiaque engendre donc des problèmes au niveau des autres organes qui sont de moins en moins bien irrigués. La transplantation cardiaque s'impose donc. Le prélèvement et la greffe sont réalisés par deux équipes chirurgicales différentes, en des lieux différents, et coordonnés par une troisième équipe. [...]
[...] La transplantation cardiaque est une intervention lourde, responsable d'une mortalité non négligeable et qui implique un risque vital en cas de rejet. Elle n'est donc utilisée qu'en tout dernier ressort, pour les personnes ayant une insuffisance cardiaque terminale. C'est-à-dire lorsque le cœur est incapable d'effectuer correctement son travail de pompe pour faire circuler le sang, malgré un traitement bien conduit. Les raisons qui conduisent à une insuffisance cardiaque sont multiples : ( La difficulté du cœur à se contracter : certaines maladies cardiaques comme les cardiomyopathies provoquent une atteinte des fibres musculaires du cœur qui auront du mal à se contracter. [...]
[...] La transplantation cardiaque est une intervention très lourde, encore assez rare, car difficile. En effet pour la pratiquer plusieurs conditions doivent être réunies. Le receveur ne doit pas être porteur de certaines maladies et doit appartenir au groupe sanguin et HLA du donneur. Cette opération est exclusivement réservée aux personnes atteintes d'insuffisance cardiaque, c'est-à-dire aux personnes dont le cœur n'est plus en état de fonctionner pour diverses raisons. L'acte demande une grande rapidité de tous les intervenants : le cœur peut tenir en moyenne 6 heures en dehors d'un corps. [...]
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