TPE réalisé dans le cadre d'une 1ère scientifique sur les xénogreffes et xénotransplantations, c'est-à-dire les greffes d'organes ou de tissus animaux à l'homme. Notre problématique consiste donc à étudier la réussite de la xénogreffe et l'échec de la xénotransplantation. Le sujet mêle donc beaucoup de biologie et un peu de chimie. Le dossier est illustré par de nombreux schémas et illustrations.
[...] La diminution de la production de ces cytokines entraîne la réduction de la prolifération des lymphocytes T. Il existe aussi des médicaments inhibant la division cellulaire en endommageant ou détruisant les cellules : ce sont les cytostatiques. Ils agissent en particulier sur les cellules à division rapide, comme les lymphocytes B et T. Des antibiotiques sont aussi fréquemment utilisés. C'est le cas de la pénicilline ou de l'ampicilline. Les pénicillines ont pour formule chimique R-C16H18N2O4S, où R est une chaîne variable. Un noyau bêta-lactame est constitué de trois atomes de carbone et un d'azote. [...]
[...] Cependant, la xénogreffe de valvule présente un inconvénient : sa durée de vie est de l'ordre de dix ans seulement. La xénogreffe d'îlots de Langerhans : L'insuline est une hormone produite par des cellules spécialisées situées dans le pancréas : les cellules β des îlots de Langerhans. Le diabète de type ou diabète insulinodépendant (DID) est une maladie auto- immune résultant de la destruction sélective de ces cellules et aboutit à une carence en insuline. La greffe d'îlots de Langerhans peut constituer un traitement de cette maladie. Lorsqu'il s'agit d'une allogreffe elle oblige à un traitement antirejet continu. [...]
[...] Lorsqu'il s'intègre à un gène, ce dernier peut devenir inactif. Il est également possible d'insérer les gènes dans des vecteurs rétroviraux. Les particules virales seront ensuite injectées près de l'embryon. Les lentivirus, c'est-à-dire des rétrovirus détruisant les cultures de cellules qu'ils infectent et entraînant des maladies qui progressent lentement, permettent une bonne expression des transgènes mais leur promoteur propre, élément régulateur se situant devant les gènes et déterminant où et quand ils doivent s'exprimer, peut gêner l'action des promoteurs des tissus associés aux transgènes. [...]
[...] Le rejet du greffon est principalement dû à la présence de l'épitope α-gal à la surface des cellules du greffon. Or, pour lutter contre le rejet, on modifie génétiquement les porcs de façon à ce que leurs cellules n'expriment pas α- gal. L'activation de rétrovirus peut être due à l'absence de l'épitope α- gal à la surface des virus, empêchant les anticorps de lutter, puisqu'ils ne reconnaissent plus le virus. Le risque de transmission de bactéries et de parasites peut être contrôlé grâce à l'emploi de porcs élevés dans des conditions strictes de surveillance microbiologique, afin qu'ils ne soient porteurs d'aucun agent pathogène. [...]
[...] La xénogreffe ne représente donc pas un sacrifice supplémentaire pour cette espèce. Les risques : la transmission de virus L'un des problèmes liés à la xénotransplantation est le risque que des virus spécifiques soient transmis à l'être humain et entraînent de nouvelles épidémies. Il est possible qu'une fois à l'intérieur de l'organisme humain, ces virus porcins se recombinent avec des virus humains, et qu'ils se transforment en un nouveau virus très dangereux. La possibilité d'infection par rétrovirus, c'est-à-dire de virus à ARN, se dissimulant dans le corps humain et devenant de plus en plus dangereux au fil du temps, est parfois évoquée. [...]
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