Le cerveau humain a été long à dévoiler ses secrets. Dès 1906, Sherrington (prix Nobel en 1932) décrivait le mécanisme corps-cerveau comme un mécanisme complexe, contrôlé par des boucles rétro-actives. Dans le même temps, Santiago Ramon y Cajal étudiait la structure cellulaire du cerveau. Il découvrit que les cellules nerveuses, baptisées « neurones » par Waldeyer, constituent les unités fonctionnelles de base du système nerveux et transmettent l'influx nerveux sans jamais se toucher. Cette découverte lui permit d'élaborer la théorie du neurone en 1891. Puis, un peu plus tard dans l'histoire de la neurologie, l'invention du scanner, mis au point en 1972 par l'Anglais Godfrey Newbold Hounsfield, nous permit de voyager dans l'univers de notre cerveau. Celui-ci comprend de multiples parties qui remplissent chacune une fonction spécifique.
La mémoire c'est la capacité qu'a le cerveau humain à enregistrer, conserver puis restituer une information précise. Sans elle, il nous serait par exemple impossible de lire quoi que ce soit en comprenant le sens de notre lecture. Et, comme pour chaque être humain, nous pouvons constater une perte de mémoire plus ou moins importante. La vieillesse de la personne est le premier coupable, cependant, une mal formation ou un dysfonctionnement des molécules du cerveau peuvent aussi être la cause de ce vieillissement de la mémoire.
Dans cette étude multi-scalaire, nous définirons ce qu'est la mémoire exactement. Puis nous énoncerons les moyens pour lutter contre le vieillissement cérébral. Enfin nous prendrons l'exemple de la maladie d'Alzheimer pour observer comment on peut enrayer le développement de cette maladie. (...)
[...] Exemple d'antioxydant : la neuro-nutrition La Centrophénoxine, connue également sous le nom de Méclofénoxate, a été développée en 1959. Elle est composée de deux substances biochimiques : le diéthylaminoéthanol (DMAE) et le parachlorophénoxyacétate (PCPA). Le DMAE est un composant naturel que l'on trouve dans des aliments comme le poisson. C'est aussi un métabolite de la choline, présent naturellement dans l'organisme de l'homme. Le PCPA est un composant synthétique similaire à une variété de phytohormones appelées “auxine”. Tous deux sont, entre autres, de puissants antioxydants capables de protéger le cerveau des lésions radicalaires. [...]
[...] Cette réaction peut produire des radicaux libres qui entraînent des réactions en chaîne destructrices. Les antioxydants sont capables de stopper ces réactions en chaîne en s'oxydant avec les radicaux libres et annihilant ainsi leur action. Bien que les réactions d'oxydation soient nécessaires à la vie, elles peuvent aussi être destructrices : les plantes et les animaux utilisent et produisent de nombreux antioxydants pour se protéger. Une déficience ou une absence de production d'enzymes anti-oxydantes entraîne un stress oxydatif pouvant endommager ou détruire les cellules. [...]
[...] On assiste donc à la mort de la cellule nerveuse. Schéma : Les liaisons de la maladie d'Alzheimer Des protéines Tau sont présentes à l'intérieur des neurones et entre les cellules se trouvent les plaques séniles constituées de dépôts d'amyloïde- bêta Comment enrayer la maladie ? 1.1 / Une enzyme qui restaure la mémoire Il a été démontré que lorsque le cerveau présente des plaques de bêta amyloïde, le taux d'enzyme Uch-L1 décroit fortement. On peut donc se demander quelles seraient les conséquences de l'injection d'enzymes Uch-L1 chez un sujet atteint de la maladie d'Alzheimer. [...]
[...] ) est aussi très important pour avancer dans cette lutte. Dès les années 1980, on envisagea une relation entre la consommation de fruits et légumes et un effet protecteur contre la cancérogenèse. Débuté en 1994, l'étude française SU.VI.MAX (pour Suppléments en vitamines et minéraux antioxydants) a suivi pendant 8 ans près de adultes âgées de 35 à 60 ans afin de déterminer l'efficacité d'une supplémentassions journalière en vitamines antioxydantes (vitamine C mg, vitamine E mg, et beta-carotène mg) et en minéral (zinc mg) à doses nutritionnelles, dans la réduction des principales causes de mortalité précoce (cancers et maladies cardiovasculaires). [...]
[...] Le cerveau humain a été long à dévoiler ses secrets. Dès 1906, Sherrington (prix Nobel en 1932) décrivait le mécanisme corps-cerveau comme un mécanisme complexe, contrôlé par des boucles rétro-actives. Dans le même temps, Santiago Ramon y Cajal étudiait la structure cellulaire du cerveau. Il découvrit que les cellules nerveuses, baptisées neurones par Waldeyer, constituent les unités fonctionnelles de base du système nerveux et transmettent l'influx nerveux sans jamais se toucher. Cette découverte lui permit d'élaborer la théorie du neurone en 1891. [...]
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