TPE, police scientifique, sang, balistique, empreintes, cadavre, autopsie
La police scientifique est un ensemble de services et d'activités judiciaires permettant à ces dernières d'élucider des crimes dont l'origine leur est inconnue. Elle a contribué à amener devant la justice un grand nombre de criminels. Les experts en criminalistique sont capables de remonter une piste jusqu'aux auteurs de crimes au moyen de techniques avancées, d'investigations acharnées et d'analyses poussées en utilisant l'ADN, les empreintes digitales, les fibres microscopiques ou les rapports balistiques. Sur une scène de crime, toutes les équipes, que se soient laboratoires, gendarmeries ou polices nationales, se regroupent pour que chaque discipline prélève des indices qui feront évoluer l'enquête. Tous les moyens techniques et scientifiques seront mis en oeuvre pour résoudre l'affaire en un minimum de temps. De plus, les indices relevés sur la scène du crime pourront être utilisées contre un éventuel suspect. Bien que la recherche soit difficile, il faut que l'enquête soit terminée en une semaine, voire deux. Dans le cas contraire, elle est considérée comme « non élucidée » et c'est un juge d'instruction qui la prend en charge.
Actuellement, le taux de criminalité et de morts inexpliquées augmentent. Ainsi, la police scientifique est très appelée. Mais faut-il lui faire entièrement confiance? Permet-elle d'avoir le « dernier mot » ? Ses procédés sont-ils réellement efficaces ?
Les indices récupérés sont envoyés en laboratoire. Il en existe plusieurs sections scientifiques :
- section balistique
- section documents / traces
- section incendie / explosifs
- section biologie
- unité automatisée de génotypage
- section stupéfiants
Nous parlerons donc des preuves matérielles et les expériences appropriées des empreintes digitales, génétiques et balistiques, ainsi que les études externes et internes d'un cadavre sur une scène de crime et en laboratoire.
[...] Enfin ils existent la famille des empreintes qui est dite en verticilles est qui est caractérisée par des lignes qui forment des tourbillons autour d'un unique point. Mais ces empreintes sont propres à chaque individu. En effet, les empreintes d'une même personne peuvent être différentes d'un doigt sur l'autre et peuvent donc appartenir avec des familles différentes et ceci comprennent aussi les vrais jumeaux (car elles comprennent le patrimoine génétique, et d'autres facteurs telles que l'alimentation du fœtus, la pression sanguine et la vitesse de croissance des doigts).La probabilité de rencontrer deux empreintes quasi-identiques est presque nul. [...]
[...] L'effervescence est dûe au dégagement d'oxygène. Mais nous voyons bien que le sang n'apparaît ni dans les réactifs, ni dans les produits . Sans la présence de sang, l'eau oxygénée se décompose en eau et en dioxygène mais la réaction est tres longue. La molécule d'hémoglobine du sang est donc un catalyseur; elle accélère la reaction. Si l'effervescence se produit c'est donc que nous sommes en présence de sang : mais cela manque de fiabilité car on constate que la même réaction se produit si on remplace le sang par du jus de fruit ou du lait. [...]
[...] Devant un échantillon inconnu, ou la recherche de traces biologiques, les résidus sont loins d'avoir le niveau de fraîcheur ou la quantité disponible dans les tests classiques du milieu hospitalier. Un tissu de 3 mm taché de sang suffit à une analyse. Pour le sang, comme pour toutes matiere biologique en général, l'eau, l'humidité, la chaleur, l'exposition au soleil sont autant de conditions qui altèrent l'échantillon et compromettent l'analyse Bien qu'il existe de nombreux ennemis face à la conservation du sang, il y a différentes méthodes qui permettent de savoir si l'echantillon contient du sang malgré son manque de fraîcheur ou d'abondance : Elle consiste en l'utilisation d'eau oxygénée. [...]
[...] En France, ce ne sont que les laborantins de la police ou de la gendarmerie qui se chargent de ce travail. Le laborantin étudie sur ordinateur l'empreinte agrandie, puis recherche à la main des minuties facilement identifiables. En France la loi exige que pour qu'une empreinte soit exploitable, elle comporte au moins 7 minuties, et pour qu'elle soit utilisable comme preuve en justice, qu'il y ait une concordance de 15 minuties. Car en effet c'est la correspondance avec une autre empreinte que les policiers recherchent. [...]
[...] Dans ce domaine, la police scientifique ne se trompe jamais grâce aux règles imposées (15 minuties doivent concorder avec les empreintes relevées sur les lieux du crime par les TIC). Les empreintes digitales sont caractérisées par 4 grandes familles dont les principales sont les boucles, arcs, verticilles. Chaque famille a sa propre caractéristique. Ce cas est aussi valable pour les vrais jumeaux car elles comprennent un patrimoine génétique différent. Toutes ces empreintes sont répertoriées dans une base de données s'appelant la FAED. En effet, il y a aussi les empreintes génétiques et l'ADN, étant pour la plupart sur une scène de crime. [...]
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