La TEP (Tomographie par Emission de Positons) est une modalité d'imagerie médicale apparentée à la médecine nucléaire.
Les premières applications cliniques de cette technique remontent à la fin des années 1970 mais c'est au cours des années 1990 qu'elle a véritablement pris son essor tirant parti des progrès considérables accomplis au cours de cette décennie notamment du point de vue du traitement de l'image.
Aux Etats-Unis ce sont près de 460 tomographes TEP qui devraient être en service dès 2006. La raison d'un tel engouement est la redoutable efficacité de détection des foyers cancéreux et des métastases dont jouit la TEP. D'autre part, c'est un moyen sans équivalent à ce jour d'étudier le fonctionnement du cerveau.
La France a accumulé un retard certain dans l'équipement de ses établissements de santé puisqu'à ce jour on ne dénombre que très peu d'appareils (moins d'une dizaine), alors que la Belgique en possède plus de 20 et l'Allemagne 60.
[...] La transformée de Fourier de l'image de départ est ensuite multipliée par ce que l'on appelle le filtre rampe qui n'est autre que la valeur absolue de ( qui est la fréquence dont nous venons de parler. La transformée de Fourier étant bidimensionnelle il convient d'effectuer l'opération pour les deux dimensions x et y. C'est précisément cette opération qui permet de réduire les artefacts en étoile. Elle présente toutefois l'inconvénient majeur d'amplifier les hautes fréquences et donc le bruit de manière importante. D'où l'intérêt d'un second filtrage dit lissant. [...]
[...] Tout l'enjeu étant de les déduire de la résolution d'une série d'équations. Les projections des points d'émissions sur l'anneau de détection sont elles mêmes discrètes et forment ce que l'on appelle des dexels (detector element) dont les valeurs correspondent aux mesures dans chaque raie de projection. On fait donc l'hypothèse que les valeurs détectées pour chaque dexel sont une combinaison linéaire des valeurs des pixels correspondant à la raie de projection. En pratique on considère que chaque pixel contribue à chaque raie de projection éventuellement avec un coefficient nul s'il ne se trouve pas sur la trajectoire de la raie. [...]
[...] de Dreuille, P. Maszelin, H. Foehrenbach, G. Bonardel et J-F. Gaillard, extrait de l'Encyclopédie Médico-chirurgicale Elsevier (réf. 35-310-A-10). Cet article très complet traite de la TEP sous tous ses aspects. Le paragraphe sur la rétroprojection filtrée reprend quant à lui des informations tirées de Reconstruction des images tomographiques par rétroprojection filtrée de F. [...]
[...] On attribue ensuite à chaque point une valeur correspondant au nombre de coïncidences qui y ont été détectées. N.B. : x correspond à la distance du point d'intérêt au centre du cercle de détection initial, φ à l'angle formé par le rayon du cercle portant ce point et l'horizontale et n est le poids de ce point directement proportionnel au nombre de coïncidences qui y ont été détectées. Il convient cependant de remarquer qu'en pratique le point d'intérêt sur le cercle de détection est une ligne. [...]
[...] Mais tout d'abord il convient de décrire le principe de la TEP ainsi que la constitution du dispositif Principe de la TEP et présentation du dispositif Principe de la TEP La tomographie par émission de positons est une technique d'imagerie d'émission, c'est-à-dire qu'elle consiste à détecter des particules émises par le patient. Comme pour la Tomographie d'Emission Mono Photonique (TEMP), qui est la variante tomographique de la scintigraphie, les particules détectées sont des photons γ. La différence essentielle avec la TEMP est que les photons γ sont détectés par deux, nous y reviendrons. Comme pour la tomodensitométrie (TDM) les images reconstruites sont des coupes qui peuvent être coronales, transaxiales, ou sagittales d'où le terme de tomographie. [...]
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