Le surentrainement - publié le 27/02/2011

Thèmes abordés

sport, muscle, entrainement

Résumé du document

L'augmentation de la charge d'entraînement chez un sportif va de paire avec celle de la performance jusqu'à un certain point.
En effet, la performance possède un maximum appelé seuil critique. Au delà de ce seuil, plus la charge augmente et plus la performance diminue, ce qui va à l'encontre de la définition de l'entraînement.
Nous pouvons alors émettre l'hypothèse de l'existence de deux zones : une avant le seuil critique appelée zone de sous entraînement ; une après appelée zone de surentraînement.
Se pose alors la question : à quoi est dû ce dernier phénomène et comment se traduit il ?

Extraits

[...] Enfin, il atteindra le stade de la fatigue chronique (overtraining syndrom) qui entraînera des perturbations neurovégétatives, c'est-à-dire des perturbations des neurones sympathiques et parasympathiques. Ce type de fatigue présente deux formes : une à prédominance sympathique et une à prédominance parasympathique dont les effets seront présentés dans la seconde partie. Les formes de surentraînement et leurs caractéristiques Le surentraînement est le résultat d'une activité sportive menée à un rythme trop soutenu pendant trop longtemps, se manifestant par un cortège de signes discrets, subcliniques, d'intensité variable. Différents degrés existent dans le surentraînement. [...]

[...] ATP : molécule dont la dégradation libère beaucoup d'énergie, récupérée pour le fonctionnement de nombreuses réactions chimiques. Catabolisme : Ensemble des réactions de dégradation d'un organisme. S'oppose à l'anabolisme. Déviation standard : plus communément appelé écart type, la déviation standard caractérise la largeur de la distribution. Epicondyle : apophyse de l'extrémité inférieure de l'humérus (os du bras). Epicondylite : syndrome douloureux traduisant l'inflammation de la région de l'épicondyle. Epicondylite des joueurs de tennis, dite tennis elbow. Epiphyse : terme issu du grec epi : sur, et phusis : croissance. C'est les extrémités d'un os long. [...]

[...] Toutefois, la crampe réapparaîtra rapidement. Le meilleur traitement consiste à prévenir l'arrivée de la crampe en s'échauffant correctement et en buvant beaucoup d'eau. b-Les courbatures Les fibres musculaires enflammées sécrètent un liquide (acide lactique) et gonflent, alors que la gaine dans laquelle ils sont enveloppés (aponévrose) n'est pas extensible. D'où les douleurs à 24 heures après l'effort et qui s'estompent progressivement au bout de 2 ou 3 jours. Les pectoraux sont particulièrement sensibles à ce phénomène. Il est conseillé, pour éviter les courbatures, de boire de l'eau et de choisir l'activité pratiquée en fonction de ses capacités physiques. [...]

[...] Suite à un entraînement, cette fréquence maximale a tendance à diminuer légèrement. Cette évolution est tout à fait habituelle. Elle ne dit rien de la capacité de performance du sportif. Cependant, une baisse importante (plus de 5 à 10 pulsations) s'accompagne très souvent d'une perte de capacités à encaisser des variations d'allures. Nous pouvons également établir une corrélation entre l'évolution de la fréquence cardiaque lors d'un effort ainsi que la modification du débit sanguin. D'après cet histogramme, on remarque que la principale modification de ce débit sanguin se réalise au niveau du muscle, ce qui entraîne une forte augmentation de la circulation du sang au niveau de la peau. [...]

[...] Cet acide aminé favorise également la réparation des fibres musculaires endommagées, d'où une récupération accrue et une augmentation rapide de la masse musculaire sèche. De plus cet acide aminé renforce le système immunitaire. Hyperalgique : responsable d'une douleur très intense. Ligament : ensemble de fibres conjonctives serrées et résistantes, orientées dans le même sens, qui unissent les os au niveau des articulations ou maintiennent des organes en place. Neuromédiateur : médiateur chimique élaboré au niveau d'une synapse et qui assure la transmission de l'influx nerveux. Oligo- éléments : éléments minéraux nécessaires pour la vie d'un organisme mais en faible quantité. [...]